Estagel/ Exposition : l' »Atelier Lumière et Couleurs » en voyage

Parmi eux, une future notoriété artistique ?

Ce dimanche 25 juin, à 18 h, à la salle Mandela, se tenait le vernissage de l’exposition « Atelier Lumière et Couleurs ». Chère à Marguerite Briu, c’est tous les ans que se renouvelle cette initiative avec toujours le même esprit de recherche, la même volonté d’évasion.

Cette année, le thème en est : le voyage. Quoi de plus magnifique, d’inattendu en effet, que de voyager grâce à un pinceau traçant des arabesques sur une palette.

Différents pays dans les têtes

La vingtaine d’exposants(es), travaillant ensemble tout au long de l’année, ont fait des milliers de kilomètres en parcourant notre terre. De l’Inde à l’Afrique, en passant par l’Asie et Venise, la France et notre si beau coin du Fenouillèdes avec le « Gouleyrous » amplement remarqué.

C’est vers l’Inde que nos jeunes ont porté leur regard
Mais aussi vers Copenhague pour les artistes plus chevronnés

Ces voyages, ont réellement été faits ou sont projetés pour être réalisés dans un temps futur. Fantastique direz-vous, de pouvoir s’évader de la sorte au travers de la création. Car c’est bien le but recherché, s’évader par tous les moyens. Il faut bien dire que les artistes ont parfaitement atteint leur but. Les participants, venus en nombre au vernissage, avaient tous dans les yeux ces petites lumières brillantes, ces lueurs étincelantes, allumées par les découvertes d’autres horizons, d’autres réalités, d’autres lieux, d’autres visages.
Ce sont aussi les carnets de voyage qui pourraient trôner en maître, attirant notre attention sur toutes les possibilités offertes par les techniques ajustées aux différents supports. Ainsi, notre âme vagabonde, peut passer du dessin au graphisme ou encore au collage. La volonté exprimée de ce labeur, est donc de varier le travail afin d’éviter les répétions lassantes. Nul doute, que cette dimension libre de l’art de la peinture, par la création, permet de partir loin dans les nuages ou en visite dans les pays lointains bien réels et palpables même dans l’imaginaire.
Il est à souligner aussi, l’exposition d’œuvres sortant du thème choisi. Les amoureux représentés en sont une expression qui, lorsque vous les aurez admirés, resteront gravés dans votre esprit pour longtemps. Nul doute à cela. Nous ne nous impliquons pas trop en ayant cette affirmation.

« Les plus belles étoiles sont celles qu’une femme a dans les yeux quand elle regarde l’homme qu’elle aime ». Inscription sous le tableau.

Les jeunes talents sont bien présents

C’est ainsi que de nombreux adolescents(es) participent à ces ateliers qui, rappelons-le, se déroulent toute l’année sous la houlette de Marguerite. Certes, les adolescents(es) sont en nombre, mais aussi nos amis(es) plus jeunes, qui viennent trouver d’ores et déjà, les premiers sentiments du beau, avec sa part de rêve. Ils s’écartent ainsi, pour un temps, des vicissitudes de la vie. C’est très bien ainsi. Ils ont de plus, l’opportunité de côtoyer l’art, la culture, sources de saines pensées.
Dans l’après-midi du mardi suivant, ce sont les classes de CE1 et CE2 avec leur institutrice Edith Jorda et des mamies accompagnatrices, qui sont venues en visite. Moment fort apprécié par Marguerite, au regard de ces enfants au nombre de 26, mis au contact de la culture, de l’art.

Les classes de CE1et CE2 avec leur institutrice, Edith Jorda et des mamies accompagnatrices visitent l’expo.
Marguerite et ses amies artistes de toute l’année

Et les ballons gonflés pour l’occasion, ne sont-ils pas autant de montgolfières s’épanouissant dans le ciel pour voyager au grès de l’espace, du temps, du vent ?
Quels plus beaux symboles pour cette exposition à voir et à revoir du 24 au 30 juin, le samedi et le dimanche de 10h à 12h et 15h à 19h ; en semaine de 15h à 18h
Bien évidemment, la collation offerte devait permettre le partage des sentiments, des appréciations. Et c’est ainsi que d’autres voyages pouvaient commencer.

Joseph Jourda

Une vue des nombreux participants
Marguerite donne des explications sur l’expo