Estagel : élagage de nos platanes

La nacelle. Un outil important pour l'élagage

Ils font partie intégrale de notre univers dans notre pays catalan. Ils sont comme des amis que l’on côtoie tous les jours de l’année. Ils sont les rois de nos petits paradis de verdure pendant les chaudes journées de nos étés.

Passons un petit moment avec eux. Rendons-leur cet hommage. Nous le savons, ce dernier est unanime, pour tous ceux qui, natif ou par adoption, ont le pays catalan au cœur.

L’entretien de nos amis est toujours un moment important

Ainsi, lorsque l’heure est venue, nombreux sont les curieux qui viennent apprécier la dextérité des élagueurs. Il est nécessaire en effet de faire une beauté à nos arbres, mais il est hors de question de les mutiler. Ce qui n’arrive jamais.
Sous les chaînes de la tronçonneuse, les branches tombent. Elles entraînent dans leur chute les feuilles déjà brunies dans l’automne s’installant. Notons que les feuilles de nos platanes tombent pratiquement à la même période que les autres feuilles. Celles qui nous rappellent notre devoir de citoyen.

Le travail d'élagage est commencé
Le travail d’élagage est commencé

Toujours un brin de nostalgie

C’est toujours avec un pincement au cœur que l’on voit ces arbres magnifiques, ainsi privés de leurs ramures. L’été reviendra et à nouveau, la promenade des platanes revêtira sa belle parure allant du vert clair au foncé pour atteindre la plénitude de cette couleur si gaie. Cette dernière entretient une ambiance toujours un peu mystérieuse et le feuillage ainsi paré, retient pour notre bien-être et osons le dire, pour notre bonheur, la fraîcheur des eaux de l’Agly à deux pas de là.

La machine au service de l’homme

S’il existe un métier où nous pouvons apprécier à sa juste valeur cette évidence, c’est bien dans celui d’élagueur.
Les plus anciens ont en mémoire ces acrobates volants, qui passaient de branche en branche et semblaient se rire du danger, se balançant à plusieurs mètres au-dessus du sol pour accomplir leur métier. C’est toujours avec un profond respect que ces hommes ont étaient appréciés pour leur courage, leur quasi-désinvolture face au péril toujours possible.
Aujourd’hui, grâce aux nacelles, le risque est bien diminué, ce qui n’empêche pas une grande vigilance. Une autre manière de travailler, le métier a bien évolué.
Et puis, il y a cette machine, qui semble avaler toutes les brindilles restantes, comme un ogre le ferait des plus gros plats de victuailles.

La dévoreuse de branchages
La dévoreuse de branchages

Les plus grosses branches étant mises de côté et réservées aux personnes les plus déshéritées. Mais existe-t-il des personnes, dans de telles situations, qui ont à leur disposition le poêle à bois, l’ « Inser » ou la cheminée ?
Alors, bravo à ces ouvriers des airs, qui rendent à nos platanes toute leur grâce pour nous plaire.
Il est à noter que le plus beau platane de notre village à été planté le 12 avril 1820.

Joseph JOURDA

Le platane planté le 12 avril 1820
Le platane planté le 12 avril 1820