Elections municipales à Saint-Laurent de la Salanque : Et si le maire était une femme ?

Marie-Jose-Amigou

Les élections municipales de 2014 risquent d’être mouvementées à Saint-Laurent de la Salanque où la guerre fratricide est déjà ouverte entre le maire et son premier adjoint qui se retrouveront face à face. Des bruits circulent qu’un troisième homme commencerait à placer ses pions pour l’emporter au second tour en prenant la tête d’une coalition.

Mais celle qui pourrait tirer son épingle du jeu sera peut être une femme élue de longue date et fort appréciée des laurentins, Marie-José Amigou.

Celle-ci, fidèle à la ligne de conduite qu’elle a adoptée depuis 2012 après sa rupture avec la majorité actuelle, est au contact permanent avec la population tant sur le terrain que par voie de tracts, afin de faire part de ses désaccords avec la gestion de la commune; de ses inquiétudes quant à la dérive budgétaire; de l’insécurité grandissante et de la dégradation des conditions de vie de ses concitoyens.

Marie-José Amigou, outre l’estime de la population, a beaucoup d’atouts, tant sur le plan professionnel que sur le plan de l’expérience d’élue, pour prétendre occuper le poste de premier magistrat de Saint-Laurent.

Une expérience au service de tous Marie-José Amigou connait fort bien tous les rouages de l’administration exerçant depuis 16 ans les fonctions de Directrice des services de la mairie de Villelongue de la Salanque.

Son expérience en tant qu’élue parle également pour elle puisque dans le même temps, soit durant cinq mandats, elle a été adjointe au maire à Saint-Laurent. Elle fut à l’origine de la création de la première crèche parentale associative « Gros câlin » et pendant quatre ans a accompagné l’activité de la crèche municipale « Le petit prince ». Parmi ses autres délégations, elle eu en charge : les délégués de quartier, les nouveaux arrivants et l’animation de la ville. Son implication dans la vie associative est aussi un point fort notamment avec «Les Amis du Pays Catalan» qu’elle a créé et qui compte aujourd’hui 350 membres.

Cette fille d’agriculteurs salanquais de 56 ans, Laurentine depuis toujours, mènera donc le combat pour convaincre les électeurs de la justesse de ses arguments et du sérieux de ses projets. Pour cela elle a constitué une équipe d’origines politiques et sociales diverses afin que soit représenté l’ensemble des sensibilités de la population.

Marie-José Amigou semble satisfaite des premières retombées de ses actions, il est vrai que nombre d’habitants de Saint-Laurent souhaitent ardemment un changement pour leur commune.

Il lui faut réaliser ce changement et cela nous ramène au titre de notre article «Et si le maire était une femme?» Assurément beaucoup ne s’en plaindraient pas.

Pierre Lemoigne