Election municipale. Jacques Palacin relate sa rencontre avec Louis Aliot

Jacques Palacin et Louis Aliot

Président de Catalogne 50, j’avais invité, avec l’accord de mon Conseil d’Administration, différents responsables, députés, sénateurs, maires, responsables d’entreprises nationales, responsables d’administrations, procureurs, etc., des invités prestigieux censés nous apporter des éclairages, des expériences lorsque j’ai proposé Louis Aliot, Député Européen, avec l’aval du Conseil d’Administration. Car tolérance ne rime pas avec rejet et toutes les opinions sont enrichissantes. Il y a eu quelques soubresauts au sein du Club, petits soubresauts, qui, pour un club fermé et discret, se sont répandus à l’extérieur. Louis Aliot en a eu vent et m’a proposé, pour ne pas me gêner, d’annuler ou de reporter notre rencontre. Comme il n’est pas dans mes habitudes de fuir mes responsabilités, j’ai maintenu cette invitation et Louis Aliot nous a régalés d’une des meilleures interventions que nous ayons eues. Nous avons été amenés, lui et moi, à nous revoir sans problème car la réaction de Louis Aliot m’éclairait sur sa personnalité, sur l’homme, un politique différent, non sectaire et sympathique. Ce dernier m’a affirmé vouloir conduire une liste aux municipales de Perpignan, non partisane et ouverte à l’instar de l’expérience Ménard à Béziers. Robert Ménard, socialiste il y 40 ans, qui a su avec son équipe faire de Béziers autre chose qu’une ville morne et dont la population est satisfaite. Louis Aliot m’a demandé de l’accompagner dans cette aventure. Après un temps de réflexion, car dans mes entourages proches, les réactions étaient « vinaigrées », pas très favorables. Mais ma sympathie pour l’homme l’a emporté. J’ai démissionné du PS, transmis la présidence du Club 50 et en homme libre et de bonnes mœurs, j’ai accepté. Mes ambitions personnelles ? Je ne sais pas si j’en ai eu dans ma vie politique ou associative, sinon l’envie de faire, servir dans l’intérêt général.