DLF Pays Catalan donne son point de vue sur le dossier Saint-Jacques

Debout la France Pays catalan nous communique son point de vue sur le dossier Saint-Jacques (Perpignan) sous le titre « L’AFFAIRE SAINT-JACQUES, DLF PAYS CATALAN EN APPROCHE PRAGMATIQUE » avec prière d’insérer :

« Cest sur le terrain que l’on construit sa vision… »

« Suite au blocage de la démolition de « l’îlot Puig » par une délégation composée de représentants du quartier Saint-Jacques, et devant la passe d’arme observée sur les réseaux sociaux et dans les journaux entre l’ancien premier adjoint au maire et l’adjoint actuel en charge de la politique de la ville, les dénommés respectivement Romain Grau (LREM) et Olivier Amiel (LR), DLF Pays Catalan a souhaité comprendre la problématique sur le terrain. En compagnie d’Alain Gimenez et Kamel Belkebir, représentants de la population locale, Damien Albanell (Secrétaire Départemental) et Ludovic Bonnet (Délégué à la Communication) ont arpenté les ruelles autour de la place du Puig de 20h00 à 22h00, écoutant avec attention les témoignages de nombreux habitants de cette partie du centre historique médiéval de la ville de Perpignan.

Le premier bâtiment aurait été détruit en 2010 au tout début du mandat de Jean-Marc Pujol, et depuis les destructions se sont accélérés surtout depuis la mise en place du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV), le tout sans véritable concertation avec la population locale. « Nous les gitans ça fait 500 ans que nous sommes à Perpignan, ils parlent de réhabiliter le centre historique mais notre identité fait partie prenante de cette histoire ! » s’exclame une personne dès notre arrivée Place du Puig. Les bâtiments détruits sont jugés au préalable insalubres ou dangereux, la question de la réhabilitation semble souvent mise de côté, pourtant les bâtisses en question ont plusieurs siècles et semblent en effet, pour la plupart, être en capacité de tenir encore la route.

Nous comprenons au fil des discussions que la première des problématiques constatée est le manque de communication et de concertation de la part de la municipalité actuelle, pire encore, selon les divers témoignages, la population gitane semble persuadée que les politiques en place cherchent insidieusement de dissoudre progressivement leur identité au profit d’un centre historique modelé selon leurs vœux.

Nous constatons en effet bon nombre d’incohérences de la part de la municipalité rejoignant ces affirmations:
– création de placettes goudronnées après destructions de bâtiments, aucun équipement constaté. Toutes les placettes sont encerclés de bornes rendant les ouvrages quasiment inutiles. Peut mieux faire pour un politique tel qu’Olivier Amiel qui fait partie des 40 talents de moins de 40 ans qui font bouger le BTP en France selon « Le Moniteur ».
– poutres de soutènement en bois sur des bâtiments susceptibles d’être dangereux mais en place depuis plusieurs années …
– absence d’équipements diverses tel que des poubelles sur les places.
– la non mise en place du tri sélectif, les citoyens de Saint-Jacques semblent être des citoyens de seconde zone qu’il ne faut pas éduquer.

DLF Pays Catalan comprend l’angoisse, les interrogations et les requêtes de la population locale, nous proposons à la municipalité une réhabilitation progressive de Saint-Jacques similaire à celle effectuée dans la ville de Gérone qui est en soit une réussite. En effet le Vieux quartier (Barri Vell) qui correspond à la vieille ville est aujourd’hui l’attraction touristique majeure de Gérone après une vingtaine d’années de rénovation. Tout ceci doit être effectué en concertation avec les habitants, qui ont besoin d’être associé à un projet. Le quartier Saint-Jacques est une spécificité unique en France, nous devons faire en sorte de la préserver. Tout ceci va de pair avec une politique humaniste propre à DLF. Le souhait, entre autre, que tous les enfants de Saint-Jacques prennent le chemin de l’école de la république. »