Des prélèvements pour détecter la présence de glyphosate

Des prélèvements pour détecter la présence de glyphosate

Bénédicte Romieu, coordinatrice de la Campagne Glyphosate 66, nous communique sous le titre « Campagne glyphosate 66 : Prélèvements du lundi 13 mai 2019 », avec prière d’insérer :

« Alors qu’en France, Pierre Médevielle, sénateur UDI de Haute-Garonne et vice-président de l’OPCSET (Office Parlementaire d’évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques) déclarait récemment dans un entretien exclusif à la Dépêche que le glyphosate est « moins cancérogène que de la charcuterie ou de la viande rouge », au même moment aux Etats-Unis, un jury californien condamnait la multinationale Monsanto à verser 2 milliards de dollars à un couple de septuagénaire, tous deux atteints d’un lymphone non-hodgkinien.

Si le sénateur exprimait une « opinion personnelle » (qui n’est que la répétition d’un argument véhiculé depuis des décennies par les lobbies), l’association Génération Future quant à elle le 16 mai publiait un rapport de la pollution de l’eau au glyphosate (et autres molécules), information publiée dans l’Indépendant du lundi 20 mai.

Pendant ce temps, le lundi 13 mai dernier, la vaillante équipe de bénévoles de Cap66 était présente, dès 5h30 du matin, pour encadrer la seconde session de prélévements de la Campagne Glyphosate 66.

39 citoyen.nes engagée.es se présentèrent ainsi (à jeûn) entre 6 et 8 heures du matin dans les locaux de l’association catalane El Casal, 23 avenue du Lycée, à Perpignan pour procéder à leur prélèvement pour analyse d’urine. Il sagit en effet de prélever un échantillon de leurs premières urines du matin afin de les envoyer à analyser dans le cadre de la Campagne Glyphosate, campagne on le rappelle de détection et dosage de la molécule active de glyphosate dans les urines.

Deux huissièr.es de justice de Perpignan – Maître Colomer (pour les volontaires hommes) et maître Brunel-Peret (pour les femmes) – étaient là pour vérifier l’identité des participant.es souhaitant s’engager dans la procédure de dépôt de plainte et attester de la régularité du protocole. 23 de ces participant.es avaient donc choisi ce jour de faire une analyse qui sera suivie d’un dépôt de plainte à la rentrée scolaire 2019.

Des prélèvements pour détecter la présence de glyphosate

Très prochainement, les 45 participant.es de la session précédente (session du mercredi 13 février 2019) qui ont fait une analyse sous contrôle d’huissier porteront plainte au TGI de Perpignan. Car c’est là la singularité de l’opération nationale de la Campagne Glyphosate : hormis démontrer l’imprégnation de toute la pollulation (100 pr cent des urines des analysé.es ce jour dans le cadre de la Campagne sont positives), NOUS citoyen.nes ayant choisi de nous engager dans cette action, allons déposer notre plainte au pénal pour ces trois chefs d’accusation :
– mise en danger de la vie d’autrui
– tromperie aggravée
– atteinte à l’environnement

A ce jour, 35 DÉPARTEMENTS ONT COMMENCE LEURS ANALYSES sur les 71 engagés dans la Campagne
2598 citoyen.nes ANALYSÉ.ES
dont 2417 PORTENT PLAINTE

Toutes les analyses d’urines réalisées se sont révélées positives !

Si vous aussi voulez rejoindre la Campagne Glyphosate 66 et faire analyser vos urines, une dernière session sera programmée en juin au Boulou pour les habitant.es du Vallespir, Aspres et Albères.
Ecrivez un mail à : campagneglyphosate66@yahoo.com
(les frais d’analyses et honoraires d’huissier.e sont à charge de chaque participant.e : 85 euros pour analyse simple et 135 euros pour analyse avec dépôt de plainte). »

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