« Des élus régionaux Insoumis combatifs… »

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Les élus régionaux Insoumis et Mickaël Idrac, animateur de la réunion.

« Le service après vote », c’est la manière des élus Insoumis du Conseil régional Occitanie d’être fidèles à leurs engagements de campagne. Myriam MARTIN, Jean-Christophe SELLIN et Guilhem SERIEYS font actuellement une tournée dans les 13 départements de la région Occitanie pour rendre compte de leur mandat de conseillers régionaux. Ce mercredi 12 décembre, c’était l’étape des Pyrénées-Orientales à la salle des Libertés à Perpignan. Ils étaient accueillis par le comité d’appui de Perpignan et son animateur Mickaël IDRAC. « Lors de la campagne des régionales de décembre 2015, les candidats de la liste « Nouveau monde en commun » avaient signé une charte éthique et démocratique pour rester fidèles à leurs engagements programmatiques et favoriser l’implication citoyenne. Le fait d’être ici aujourd’hui, avec ce bilan, montre qu’eux n’ont pas renié leurs convictions », indiquait Mickaël IDRAC en introduction.

Jean-Christophe SELLIN commençait par tracer le cadre global de leur activité. Ce cadre est défini par l’application des politiques d’austérité aux collectivités territoriales avec la baisse des dotations budgétaires, de M. Sarkozy à M. Macron en passant par M. Hollande. « Nous sommes des élus de combat au service de l’intérêt général. Nous ne versons pas dans des formes réductrices de régionalisme, nous ne bradons pas les services publics », expliquait l’élu toulousain.

Pour sa part, Myriam MARTIN listait une série d’avancées pour lesquelles les élus Insoumis sont à l’initiative. « Nous avons réussi à généraliser la gratuité des livres aux lycéens aux départements de l’ancienne région Midi-Pyrénées. Ce sont des vœux déposés par les Insoumis qui ont permis de déclarer la région Occitanie hors TAFTA ou d’exprimer l’opposition du Conseil régional au projet de Gazoduc qui vise à acheminer le gaz algérien à travers les Pyrénées-Orientales et l’Aude », citait-elle à titre d’exemples.

Guilhem SERIEYS était chargé d’évoquer les aspects négatifs contre lesquels ils n’ont pas pu inverser la tendance. « Nous avons dénoncé l’augmentation du temps de travail des agents des lycées sans augmentation de salaire, nous avons mis en lumière la hausse exorbitante de certains tarifs ferroviaires, nous nous sommes insurgés contre les aides allouées sans conditionnalité à des grandes entreprises qui n’en avaient pas besoin, nous avons contesté en vain les financements versés au mépris de la laïcité aux lycées privés au-delà de ce que la loi impose ».

Les échanges avec l’assistance permettaient d’approfondir certains sujets et d’en aborder d’autres, comme les questions des transports, de la formation professionnelle, le service public d’orientation en passe d’être amoindri par sa régionalisation, la solidarité internationaliste avec les réfugiés et le Rojava kurde etc.

Aux questions portant sur les mesquines manœuvres politiciennes visant à les priver de moyens humains et matériels pour les « réduire au silence », les élus Insoumis répondirent en estimant que « la majorité socialiste autour de la socialiste Carole DELGA, qui va des macroniens aux communistes en passant par des radicaux aux écologistes ou aux régionalistes, a fait de la région Occitanie un angle mort démocratique sur bien des aspects ». Mais ils s’accordaient aussi sur le fait qu’il en faudrait bien davantage pour les faire taire. « Question de volonté et de convictions… »

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