Découverte d’une cathédrale primitive à Elne : premières images

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La ville d’Elne, la plus ancienne cité du Roussillon, cache toujours des trésors. Cette fois, il s’agit d’une grande cathédrale, aussi imposante que l’actuelle : la cathédrale primitive.

A l’emplacement de la chapelle de Saint-Etienne, petite chapelle qui faisait partie de l’ensemble de la cathédrale d’époque romane et détruite après la Révolution Française, des murs puissants ont été mis à jour durant une fouille entreprise en 2015 par le Département des Pyrénées-Orientales.

Le chantier, réalisé aux abords de la cathédrale d’Elne, sur le plateau des Garaffes, a permis aux archéologues de dévoiler ce bâtiment monumental. La cathédrale primitive possède un diamètre plus grand que l’actuelle, avec un chevet de 11 m de diamètre (contre 8,60 m) et une nef large de plus de 16.

« C’est la première fois qu’on a une cathédrale, un monument de cette envergure ici sur le territoire. C’est vraiment une découverte majeure du point de vue patrimonial, mais aussi d’ailleurs du point de vue scientifique » affirme Hermeline Malherbe, présidente du Conseil Général des Pyrénées-Orientales.

Les experts estiment que l’édifice a été construit entre le VIe siècle et le IX siècle. Aujourd’hui seul les fondations sont conservées: étant construite trop près de la pente, une grande partie du cœur de la cathédrale se serait effondrée dans la falaise.

Cette fin tragique aurait entraîné la construction d’une autre cathédrale plus en retrait, à savoir, la cathédrale actuelle.

« C’est une découverte assez exceptionnelle (…) qui éclaire de façon importante l’histoire d’Elne mais aussi l’histoire du Département, l’histoire du diocèse… durant une période où on ne connait pas grande chose, tout simplement, parce qu’il y a très peu de documents, peu de textes écrits et qu’en fait, seule l’archéologie est en capacité d’écrire cette partie de l’histoire », se réjouit Olivier Passarius, archéologue responsable des fouilles.

Le chantier, réalisé aux abords de la cathédrale d’Elne, sur le plateau des Garaffes, a permis aux archéologues de dévoiler ce bâtiment monumental. La cathédrale primitive possède un diamètre plus grand que l’actuelle, avec un chevet de 11 m de diamètre (contre 8,60 m) et une nef large de plus de 16.

« C’est la première fois qu’on a une cathédrale, un monument de cette envergure ici sur le territoire. C’est vraiment une découverte majeure du point de vue patrimonial, mais aussi d’ailleurs du point de vue scientifique » affirme Hermeline Malherbe, présidente du Conseil Général des Pyrénées-Orientales.

Les experts estiment que l’édifice a été construit entre le VIe siècle et le IX siècle. Aujourd’hui seul les fondations sont conservées: étant construite trop près de la pente, une grande partie du cœur de la cathédrale se serait effondrée dans la falaise.

Cette fin tragique aurait entraîné la construction d’une autre cathédrale plus en retrait, à savoir, la cathédrale actuelle.
La mise au jour de ce bâtiment a permis à plusieurs domaines d’effectuer des recherches, notamment médicales, avec la découverte de plusieurs sépultures d’urgence, liées probablement à un épisode de peste qui a frappé la région au XVIIe siècle. De l’ADN bactérien pourrait être conservé dans les ossements.

La fouille travaille en collaboration avec la Direction régionale des affaires culturelles mais aussi avec l’Université d’Elne et l’Université de Perpignan.

« Sur ce chantier, au-delà de faire des fouilles, on a aussi décidé que ce soit finalement au service des jeunes qui apprennent, et donc on a une quinzaine d’étudiants qui viennent depuis 2014-2015 chaque année finalement sur des vraies fouilles, sur un vrai chantier de fouille se former. Il est important que ce site puisse aussi servir à former des jeunes dans leur discipline », ajoute la présidente du Conseil Général des Pyrénées-Orientales.

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