Debout la France : lignes à grande vitesse, en atlantique la rébellion, et ici ?

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Les agglos de Pau et Bayonne ainsi que le département des Pyrénées-Atlantiques devaient payer 120 millions d’euros pour participer au financement du TGV entre Tours et Bordeaux. Celles-ci ont décidé de ne pas payer pour une ligne TGV qui ne desservirait pas leurs collectivités

Le parti politique Debout la France Pyrénées-Orientales nous communique sous le titre « LGV : en atlantique, la rébellion. Et ici ? » avec prière d’insérer :

« Dans notre département, le choix de contourner Perpignan et la seule gare TGV du département, pour un surcoût de 600 millions d’euros, revient au même résultat que dans les Pyrénées-Atlantiques : une cicatrice terrible sur notre territoire pour une desserve réduite au minimum.
Cette nouvelle ligne verra la construction de nouvelles gares TGV à Montpellier, Béziers et Narbonne, soit une tous les 50km, et contournerait tout notre département. C’est inadmissible.

« D’un coût total de 7,8 milliards d’euros, la LGV Tours-Bordeaux, qui doit entrer en service en juillet 2017, doit mettre Paris à 2h05 de Bordeaux, contre plus de 3h actuellement. Elle a déjà fait l’objet de vives controverses entre les collectivités locales, SNCF Réseau (ex-RFF) et le concessionnaire Lisea, notamment en raison de son montage financier, basé sur un partenariat public-privé. Si des TGV desservent bien différentes gares des Pyrénées-Atlantiques, ils circuleront sur des lignes classiques au sud de Bordeaux même après la mise en service de la LGV. Le trajet Paris-Bayonne dure aujourd’hui plus de 5h et Paris-Pau au minimum 5h30. » précise MidiLibre.

Nous demandons aux collectivités locales, région, département et communauté urbaine, de refuser elles aussi de participer au financement de cette ligne TGV entre Montpellier et Perpignan si celle-ci devait toujours contourner la Gare TGV de Perpignan. »

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