Covid-19 : les 11 mesures d’urgence de La France Insoumise

Francis Daspe nous communique sous le titre « Covid-19 : les 11 mesures d’urgence de La France Insoumise », avec prière d’insérer :

« L’épreuve sanitaire traversée par la France avec le Covid-19 place notre peuple dans une situation inédite. La violence de la situation change le cours de l’histoire. Les règles de fonctionnement de la société telle que nous la subissons nous ont exposé au risque et nous condamnent au désastre humanitaire si nous n’en changeons le plus vite possible.

Le gouvernement a présenté un plan d’urgence. Ces mesures sont bienvenues. Mais elles sont à nos yeux insuffisantes et déséquilibrées. C’est dans un esprit de lutte collective du peuple tout entier que nous participons au combat. Nous sommes solidaires. Cela signifie prêt à l’entraide par l’action, la vigilance et la critique positive.

Nous présentons 11 propositions répondant chacune à des urgences :

1 / Une urgence « santé » avec le déblocage immédiat des moyens réclamés depuis plusieurs années par les soignants.

2 / Une urgence « protection », qui équipe tous les professionnels de matériel de protection contre le Covid-19.

3 / Une urgence « précarité » pour assurer le nécessaire (eau, énergie, téléphone, loyers).

4 / Une urgence « salaires », avec le maintien des revenus.

5 / Une urgence « chômage », avec la continuité des allocations.

6 / Une urgence « maintien des droits menacés », particulièrement ceux des femmes.

7 / Une urgence « réquisition », afin d’utiliser les ressources disponibles pour l’effort collectif.

8 / Une urgence « culture », pour s’informer, se cultiver depuis sa zone de confinement et garantir aux professionnels de la culture et des métiers d’art leur survie.

9 / Une urgence « scolarité », pour éviter de bricoler.

10 / Une urgence « justice et prisons », pour protéger les personnes.

11 / Une urgence « spéculation », pour lutter contre les profiteurs de « guerre ».

Le Covid-19 souligne la fragilité des institutions démocratiques, économiques et urbaines qui nous entourent. Il est l’heure des mesures d’urgence. Mais nous voulons qu’elles préfigurent l’esprit de ce qu’il faudra faire demain après l’épidémie : une autre manière de vivre ensemble, solidaire et résistante dans l’épreuve collective. Le salut commun doit l’emporter sur la loi du marché.

Il faut agir sur d’autres bases sans attendre « le monde d’après » que nous promettent une nouvelle fois les responsables du désastre du « monde de maintenant ». »