Canet : l’une des plus belles scènes françaises arrive au théâtre Jean Piat

Canet : l'une des plus belles scènes françaises arrive au théâtre Jean Piat

Le 14 mars, l’une des plus belles scènes françaises 2022 arrive au théâtre Jean Piat.
Comment se prépare l’arrivée d’une pièce ? Quelle préparation nécessite-t-elle ? La réponse ci-dessous avec le régisseur technique, Dimitri Chevalier.

Quand les artistes, qu’ils soient comédiens, musiciens ou danseurs donnent vie au théâtre, les ingénieurs son et lumières les
habillent et les magnifient. Un métier de l’ombre, à l’abri des regards du public qui ne se doute pas toujours de l’exigence de ce
métier. Car le régisseur transmet la lumière quand l’acteur, lui, doit la capter. Il doit également synchroniser le son avec la voix
du comédien. Un métier de correspondance ! L’un ne faisant rien sans l’autre !

TOUTE UNE ORGANISATION
Et cette spectaculaire mélodie commence à se mettre en place bien avant l’arrivée de la pièce : « Nous sommes en contact au
moins un an avant leur arrivée,
explique Dimitri, le régisseur du théâtre Jean Piat depuis 2009. Car il faut avant tout savoir si on
a les capacités techniques pour les accueillir. »
Plusieurs caractéristiques entrent en scène : la taille des décors, les besoins en
personnel, en son et en lumière. Tout est résumé dans une fiche technique. « En ce moment, je discute avec le régisseur d’une
pièce prévue pour la saison 23/24. On essaie de trouver une adaptation car les demandes ne correspondent pas forcément
avec ce que l’on a ici. »


LE DERNIER RUSH
Le contact n’est jamais coupé jusqu’à l’arrivée des techniciens et du décor. C’est là que les étapes s’enchaînent. D’abord,
Dimitri s’occupe du pré-montage : il place tous les spots de lumières grâce à un « plan de feu » (schéma) envoyé par l’équipe
technique de la pièce. Ensuite vient le montage du décor, les derniers réglages lumière puis l’encodage (préparation de la
console qui contrôle le son et lumière). Enfin, ils peaufinent avec les derniers raccords puis arrive les répétitions plus ou moins
longues avec les artistes. « C’est un métier-passion où il ne faut pas compter ses heures, précise Dimitri. Il n’est pas rare de
commencer à 9 heures du matin pour finir en pleine nuit, vers 1 heure. »
Le monde associatif, caritatif et les spectacles
scolaires montent eux aussi sur scène. Dimitri assure là aussi la technique, de manière plus libre cette fois.

Si vous venez au théâtre Jean Piat, à la fin du spectacle, jetez un coup d’œil derrière vous et saluez aussi les « artistes-
techniciens ». Car eux aussi font de belles prestations !