Avec Haidouti Orkestar, un concert unique et exceptionnel à Port-Vendres !

Portrait de groupe i Haïdouti Orkestar, par Didier Péron (c)

Haïdouti Orkestar est un groupe créé en 2005 de la rencontre de musiciens français, grecs, turc, tsigane de Roumanie et de Serbie, dont la musique fait un pont entre les Balkans et l’Orient. Le chanteur, promoteur de la fraternité entre les peuples, Zéki Ayad Çölaş chante en kurde, arabe, azerbaïdjanais, turc et en rom.

« Cuivres flamboyants, percussions éclatantes, accordéon virtuose, voix suave et racée ! Haïdouti Orkestar c’est un brass band qui depuis quatorze ans pérégrine aux confins des Balkans, de la Turquie et de l’Orient. À l’origine, le Haïdouti Orkestar est une fanfare-orchestre des Balkans fondée en région parisienne en 2004, par le batteur-percussionniste Sylvain Dupuis. Le groupe tient son nom du bulgare : les « Haïdoutines » des brigands aux grands cœurs, sorte de Robin des bois ».

Après une tournée explosive avec Ibrahim Maalouf au cours de l’été 2019 et notamment un concert mémorable au campo Santo, le joyeux groupe nous fera goûter ses rythmes sensuels et électriques.

Haïdouti Orchestar est en concert exceptionnel à Port-Vendres le vendredi 14 août à 21h30 dans la Cour rénovée du fer à Cheval, une grande première dans le Port de Vénus qui dévoilera ainsi le joyau de la Place royale dessinée pour louis XV.

  • Entrée gratuite, le concert se déroule dans le respect des gestes barrières.
  • Venez masqués !
  • Info-contact au 04 68 82 60 99.

Le fondateur du groupe, ethnomusicologue de formation et passionné des musiques du monde, a réuni le bulgare Krassen Lutzkanov (kaval, saxophone) et le serbe tsigane Jasko

Ramic (accordéon). Pour la section cuivre il fait appel à Yann Martin et Martin Saccardy (trompette), Gaël Fajeau (soubassophone). Ibrahim Maalouf viendra apporter régulièrement sa couleur, tout comme quelques grands noms du jazz dont Didier Malherbe et Nicolas Genest11.

La singularité du projet se dessine avec l’arrivée du chanteur turc Zeki Ayad Çölaş dont la voix apparaît déjà, en 2007, sur Balkan Heroes le premier album du Haïdouti Orkestar. Avec ce choix, le projet du groupe s’affine : les artistes ont la volonté commune de créer des passerelles entre les musiques turques et balkaniques. L’album a reçu un bel accueil de son public et de la presse.

« L’oreille tournée vers le patrimoine musical légué par l’Empire ottoman, c’est avec un esprit d’ouverture que le Haïdouti Orkestar aborde les sons balkaniques, les interrogeant et les renouvelant, pour donner à entendre une musique qui mêle habilement influences traditionnelles et sonorités plus modernes. »

Leur troisième album, Dogu, élargit ses frontières encore plus loin à l’est en fouillant les répertoires des musiques azéries, kurdes, syro-libanaise et arméniennes.

Répertoires (compositions, arrangements)

À l’origine, fidèles aux « traditionnels » des Balkans et de la Turquie, le répertoire du Haïdouti a évolué au fil des ans. Désormais l’écriture met en avant sa volonté de métisser tradition et modernité, Orient et Occident.

Pour preuve, le Haïdouti fut le premier orchestre à reprendre en version fanfare le célèbre titre du chanteur kurde Sivan Perwer : Cane cane (in Dogu). Idem pour Bint el Chalabiya, la chanson-monument de Fairuz, revisitée savamment par l’orchestre qui en propose une version cuivrée. Tout comme Duchmanya, ce traditionnel de Macédoine chanté par Ibrahim Tatlises, qui devient cuivré à son tour.

Plusieurs membres du groupe partagent l’écriture des compositions : Kervan de Krassen Lutkanov ; Krassenitsa de Jasko Ramic ; Sevdaya Dair de Alon Peylet et Zéki Ayad Çölas.