Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer, nous communique sous le titre « Le stade de la prade basse, un futur succès », avec prière d’insérer :
« Argelès-sur-Mer disposera d’un nouvel équipement sportif de qualité à compter du printemps 2019. Ce site, le stade de la prade basse, en retrait du port, est en cours d’aménagement. Il confortera le dispositif sportif de notre ville, où aucun stade n’avait été mis en oeuvre depuis 1976, lors du dernier mandat de Gaston Pams. Mon équipe a commandé aux services techniques de la mairie un projet ambitieux et durable, afin d’accompagner notre ville dans ses besoins de développement.
Ce projet structurant, à achever au printemps 2019, obéit à de sévères contraintes techniques, sous le contrôle des services de l’Etat. La sécurité fait l’objet d’une attention particulière, compte tenu de l’abondance des pluies printanières et automnales sous nos latitudes. Pour écarter tout risque, nous avons limité l’emprise au sol à 1300 m2, dévolus au club-house et aux vestiaires pour 440 m2, aux tribunes pour 180 m2, aux enrobés annexes et à un bassin de rétention d’eau. Les 14 000 m2 restant seront principalement composés de pelouse synthétique. Ce revêtement durable et sans entretien, avec absorption d’eau, n’exige qu’un mouillage préalable aux rencontres sportives, mais aucun arrosage dispendieux. Bien sûr, aucun produit phytosanitaire ne sera sollicité. Le contribuable sera épargné.
Certaines voix malveillantes répandent l’idée du « bétonnage » d’un « poumon vert » argelésien. C’est à croire que l’apocalypse menace le port ! Mais il ne s’agit pas de la construction d’un hypermarché ou tout autre bâtiment à fort impact au sol. L’absurdité des amateurs de désinformation est balayée par la nature réelle du projet et par l’imposant cahier des charges de l’État. Car Argelès-sur-Mer, comme toute commune dotée d’un Plan de prévention du risque inondation (PPRI), soumet ses projets à l’approbation préfectorale. Tous les aspects sont scrutés à la loupe, les contrôles sont rudes et je m’en félicite. Avant d’obtenir tous les permis, nous avons franchi toutes les étapes administratives et effectué la démonstration implacable d’une prise en compte de l’intégralité des risques et de leur maîtrise. Il est même démontré que la situation future n’aggravera pas les risques de la situation actuelle. Le sens des responsabilités et la vision d’avenir nous guident dans cette réalisation.
Notre nouveau stade accompagnera la croissance de notre ville, associée aux désirs de nos clubs, pour de nombreuses décennies. La Fédération Française de Rugby (FFR) le classera en « catégorie C », réservée aux divisions fédérales, aux championnats de France et aux divisions féminines « élite ». Il sera un site professionnel « catégorie 3 », accessible aux compétitions nationales, selon les critères de l’UEFA (Union des Associations Européennes de Football). Ce stade est un signal fort de la volonté de modernisation générale engagée par mon équipe. Argelès-sur-Mer s’inscrit dans l’avenir, en augmentant le confort de sa jeunesse actuelle et de celle à venir. Cet équipement hissera notre ville à un degré supérieur au sein du territoire de la Communauté de Communes, et au delà, aux niveaux départemental et régional. »