Argelès-sur-Mer : 8 janvier, hommage aux victimes de Charlie-Hebdo

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argeles-sur-mer-8-janvier-hommage-aux-victimes-de-lattentat-contre-charlie-hebdoAujourd’hui à 12 heures, près de 300 personnes se sont réunies sur le parvis de l’Hôtel de Ville pour rendre hommage aux victimes de l’attentat du 7 janvier contre le journal Charlie-Hebdo.
Pour l’occasion, Pierre Aylagas, député-maire de la Ville d’Argelès-sur-Mer, s’est adressé à la foule.
Veuillez trouver ci-dessous le contenu de son intervention :

Allocution de Pierre Aylagas – Hommage aux victimes de l’attentat du 7 janvier

« Aujourd’hui, partout en France, à l’appel du président de la République, les citoyens se mobilisent contre l’attentat barbare perpétré à Paris qui a coûté la vie à des journalistes et dessinateurs de l’hebdomadaire Charlie Hebbo et à deux fonctionnaires de la police nationale.

Ce crime abject touche dans notre pays deux des piliers de notre démocratie : la liberté d’expression et ceux qui étaient chargés de la protéger.

Aujourd’hui, nous sommes Tous Charlie.

Parce que ces fanatiques ont tué ceux qui justement luttaient  contre le fanatisme, ils ont tué ses femmes et ses hommes qui combattaient tous les extrémismes, l’asservissement des peuples et la soumission de la femme.

Aujourd’hui, nous sommes Tous Charlie

Parce que ces fanatiques veulent exporter leur sale guerre dans notre pays.

Face à cette violence, notre pays vit un moment historique. Il nous appartient d’apporter une réponse collective. Il nous appartient de prouver que notre pays est plus fort que la haine, plus fort que l’obscurantisme.

Oui, la République, notre République doit se retrouver autour des valeurs qui l’ont forgée, qui lui ont permis de devenir un exemple pour tant de nations.

C’est le défi collectif que nous devons relever. Nous le relèverons parce que nous croyons en la fraternité, à la tolérance au respect de l’autre dans nos différences.

N’oublions jamais que face à leurs assassins et à leurs armes de guerre, les dessinateurs et journalistes avaient pour seules armes leur humour et leurs crayons.

L’ancien ministre de Robert Badinter les a qualifiés de soldats de la liberté. Car c’était notre liberté de penser, notre liberté d’expression, notre liberté de croire ou de pas croire, l’ouverture aux autres que ces soldats de la liberté défendaient.

Pour honorer la mémoire de ces 12 disparus et pour rendre hommage à tous les défenseurs de la liberté exécutés par des fanatiques depuis des années, je vous demande d’observer une minute de silence. »

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