Ansignan/ « Ansigna’Muse » : nettoyage de printemps

Les piliers de l'ancien pont romain

« J’aime mon village et je participe ». C’est avec cet intitulé que l’association « Ansigna’Muse », lance le nettoyage de printemps.Depuis quelques années, à la même époque annonçant le renouveau, voilà renaître de le besoin de donner une image agréable au village.

C’est à cela que s’emploie entre autres l’association. Cette année, le dévolu de l’action s’est porté sur le lieu dit « Les ortes del Mouli ». Et le travail ne manque pas, pour toutes les bonnes volontés.

La chapelle romane
Plus précisément, c’est la chapelle dédiée à Saint-Nazaire qui sera le sujet de prédilection en ce mois d’avril afin de la débarrasser de l’envahissement par dame nature des mauvaises plantes. 

La chapelle Saint-Nazaire envahie par les mauvaises herbes


Cette opération se déroulera en deux temps. 
Dans un premier temps, la matinée du samedi 13 avril, qui sera suivie d’un repas tiré du sac et ou l’apéritif sera offert. 
Le deuxième temps sera le dimanche matin. Après l’effort, le réconfort, l’association offre une grillade aux participants des deux journées. Pour les invités qui souhaitent venir uniquement à la grillade, une participation de 10 euros sera demandée. Pour celles et ceux qui auront travaillé à « temps partiel », la participation sera de 5 euros. La grillade est gratuite pour les enfants de moins de 10 ans.
Mais la chapelle n’est pas le seul vestige de ce lieu empli du temps passé. À deux pas, sur la rivière Désix, se trouvent les vestiges de l’ancien pont romain. 

La chapelle en 1990 lors des fouilles archéologiques



Il est conseillé aux participants de se munir de gants et des outils nécessaires (cisailles, sécateurs, etc.), et de confirmer la présence auprès des responsables de « Ansigna’Muse ».
Les rendez-vous sont fixés à 8 h 30 au parking de la cave.
Voilà deux journées qui seront bien remplies, au service de l’entretien du village, mais aussi et surtout, pour mettre en valeur les vestiges d’un passé qui ne cesse de nous interroger, pour que les générations futures continuent de se rappeler.

Joseph Jourda