Anne Pujalte et Suzanne Dunaway : deux artistes exceptionnelles à ne pas manquer

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Pour la deuxième année consécutive, au Dôme de Port-Vendres du 05 au 13 mai, Anne PUJALTE et Suzanne DUNAWAY nous invitent dans leurs mondes singuliers, surprenants et drôles qui nous ont tant ravis et étonnés l’année passée.

Que nous réservent cette fois-ci ces deux peintres dont le parcours artistique est à l’image de leurs œuvres?

« Entre chiens et chats » est au thème de cette nouvelle exposition.
Les animaux suscitent en nous d’authentiques émotions et font très souvent même partie de la famille.

Elles se sont donc amusées à observer nos animaux de compagnie et, à mettre en scène leurs attitudes tout en laissant dériver leur esprit créatif.
Une exposition à deux voies qui retrace subtilement leurs travaux respectifs et, qui nous fera découvrir, sans nul doute, des œuvres de grande qualité.

Anne Pujalte
« Peindre par plaisir, peindre pour rêver, peindre pour exister »
Conjuguer l’histoire de l’art et la recherche pour s’égarer ensuite jusqu’aux confins de l’imaginaire ont offert un exutoire mais aussi un véritable laboratoire à la créativité d’Anne PUJALTE.

Clin d’œil à la peinture classique, clin d’œil à l’humour, les peintures se croisent dans des « allégories du temps qui se cherche », dans la métamorphose de créatures mi-homme mi-animal mais aussi dans des mises en scène de portraits fantaisistes et ludiques (Des Bacchus en liberté).

Le corps et la vie occupent toujours un espace réel ; ils en sont toujours le motif principal dans un subtil équilibre.

Graphiste et illustratrice, métiers qu’elle a exercés durant de nombreuses années, Anne PUJALTE a également assuré les fonctions de « courtier » en œuvres de peintures (peintres du 19ème et début du 20ème siècle) auprès de galeries aux Etats Unis.
Un cursus riche en expériences passées et, sa connaissance approfondie de l’art éveillée par des regards insolites et curieux nourrissent un peintre qui se libère au gré de ses émotions et de ses pulsions.

Anne PUJALTE vous invite dans son monde singulier, fantasque et joyeux.

Suzanne Dunaway
« Le trait n’est pas la seule chose, mais c’est bien la première chose »
Suzanne Dunaway, alors âgée de 20 ans, a entendu ce message répété par son professeur de dessin, Barry Schachtman, lui-même élève du grand maître italien Rico Lebrun.

Jour après jour, dessins avec modèles en tous genres, dessins exécutés en quelques secondes afin de saisir l’essence du modèle même avec deux ou trois traits, elle acquit ainsi, pose après pose, une maîtrise du trait qui sera toujours la base de son art à venir.

Ensuite, Suzanne Dunaway a suivi à Berkeley Joel Smith, son enseignant de design et disciple de Richard Diebenkorn, où le grand artiste « West Coast » travaillait à l’époque. Avec persévérance dans la maîtrise de la palette des couleurs (toujours à l’huile), elle a ainsi appris à dessiner, pas seulement avec le trait, mais aussi avec les tons et les nuances des couleurs.

De nature originale, dès ses débuts, elle peint avec des couleurs fortes, dissonantes, surprenantes, non parce qu’elles étaient « intéressantes », mais bien parce que c’était ainsi qu’elle voyait son monde.

Lors de sa dernière exposition « Duo au Dôme » en mai 2017 (toujours avec Anne Pujalte), Suzanne Dunaway est retournée vers ses racines avec ses « Falling Women », une série de grands nus en noir et blanc. Aujourd’hui, elle travaille à nouveau avec modèle, en encre sur papier, avec uniquement le trait pour rendre vivant son sujet.

Ainsi, elle a travaillé une série d’études de nus, et une autre série de dessins de son modèle préféré, Loulou, son chat de la race « Tuxedo » et « auteur » du blog quotidien LivingWithLoulou.com.

Dessinatrice de tissu (Jam’s World), artiste graphique prolifique et illustratrice de livres (No Need to Knead, Rome, at Home, Italy Cooks) et de magazines (The New Yorker ; Gourmet Magazine ; The Los Angeles Times), Dunaway s’adonna, alors, à la peinture car il n’y avait pas d’autre alternative pour elle que celle de se lever tôt le matin, debout devant une toile blanche sans idée préconçue, et d’imaginer l’inimaginable.

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