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vendredi 6 juin 2025

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Cette île cubaine de 13 kilomètres carrés cache des flamants roses par centaines

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Le sable crisse sous mes pieds nus et cette eau d’un turquoise irréel me fait cligner des yeux. Je suis sur Playa Pilar, à Cayo Guillermo, et j’ai l’impression d’avoir débarqué dans une carte postale cubaine qui aurait échappé au temps. Ici, pas de cohue touristique, juste cette sensation rare d’avoir trouvé un petit coin de paradis préservé dans l’archipel des Jardines del Rey.

Quand l’histoire d’une île se raconte entre pêcheurs et flamants roses

L’histoire de Cayo Guillermo me fascine depuis ma première visite. Cette île de 13 kilomètres carrés était peuplée de pêcheurs et de producteurs de charbon avant de devenir ce joyau touristique. Le premier complexe hôtelier n’a vu le jour qu’en 1993, ce qui explique cette authenticité encore palpable.

Comme me l’a confié Carlos, guide local rencontré près du phare, « l’île garde encore l’âme de ses premiers habitants ». Et c’est vrai : malgré le développement touristique, on sent cette connexion profonde avec la nature. L’archipel s’est formé sur un grand récif corallien, créant ces fonds marins exceptionnels qui rivalisent avec cette île privée près de Zanzibar qui abrite 200 espèces de coraux.

Entre mangroves secrètes et kiteboard : l’âme sauvage de Cayo Guillermo dévoilée

Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette biodiversité unique. Les mangroves de l’île abritent des flamants roses par centaines. Tôt le matin, vers 6h30, leur ballet rosé sur l’eau calme offre un spectacle saisissant. J’ai eu la chance d’apercevoir des tortues de mer venues pondre sur les plages désertes.

Pour les amateurs de sensations, Cayo Guillermo est un spot de kiteboard reconnu. Les vents réguliers de 15 à 25 nœuds et ces lagons peu profonds créent des conditions idéales. Près du Melia Cayo Guillermo, j’ai découvert des zones moins fréquentées, parfaites pour s’initier loin des regards.

La faune marine rappelle la richesse de l’archipel panaméen de Bocas del Toro, avec cette même diversité corallienne qui fait le bonheur des plongeurs.

Carnet d’adresses de l’explorateur : mes coups de cœur entre sable blanc et eaux cristallines

Playa Pilar reste incontournable avec ses 4 kilomètres de sable immaculé. Mais mon secret ? Les secteurs nord, accessibles à pied en 20 minutes depuis les hôtels, où la tranquillité règne même en haute saison. Ces plages confidentielles rivalisent avec cette plage vénézuélienne aux sources cachées.

Pour le snorkeling, rendez-vous dans la baie des Chiens (Bahía de Perros). Les eaux cristallines permettent une visibilité jusqu’à 30 mètres et abritent poissons tropicaux, raies et parfois requins-nourrices inoffensifs.

Le Ranchón Cuba Libre propose une cuisine locale authentique. Comptez 15 à 20 euros pour un repas complet avec langoustes grillées et riz congri. Réservation conseillée en soirée.

Guide du voyageur malin : budgets, transports et bonnes adresses testées sur le terrain

Côté budget, les formules tout compris démarrent à 100 euros par nuit en basse saison. L’Iberostar Daiquiri et le Melia Cayo Guillermo offrent le meilleur rapport qualité-prix. En haute saison (décembre à mars), comptez 250 à 300 euros.

L’accès se fait via l’aéroport de Cayo Coco, à 30 minutes en taxi (25 euros). Depuis La Havane, des vols quotidiens assurent la liaison en 1h15. Le bus local dessert les différents complexes pour 5 CUC la journée.

Pour les activités, une sortie plongée coûte 60 euros, une excursion en catamaran 45 euros. L’accès internet dans les hôtels reste cher : 5 euros l’heure.

Ce que les guides ne vous disent jamais

Le secret que m’a confié Elena, responsable des excursions

Les meilleurs spots de plongée se trouvent au large, accessibles uniquement en bateau privé. Négociez directement avec les pêcheurs locaux près du port : 80 euros pour une demi-journée à quatre.

L’erreur de débutant que j’ai faite pour que vous l’évitiez

Ne changez jamais d’argent à l’aéroport ! Les casas particulares du village proposent des taux 15% plus avantageux. Gardez toujours des euros en espèces : les cartes bancaires passent mal.

Le détail qui change tout selon les locaux

Visitez entre mai et octobre malgré la saison des pluies. Moins de monde, tarifs réduits de 40% et orages spectaculaires en fin d’après-midi qui rafraîchissent l’atmosphère.

Ma découverte totalement inattendue

Les concerts improvisés sur la plage les vendredis soir. Musiciens locaux, rhum cubain et ambiance authentique sous les étoiles. Ça, c’est du « sabor cubano » comme on dit ici !