Le Syngof s’exprime sur le déplacement de la maternité de la clinique Saint-Pierre vers Notre-Dame de l’Espérance

syngof-sexprime-deplacement-de-maternite-de-clinique-saint-pierre-vers-dame-de-lesperance

Le Syngof nous communique sous le titre « Déplacement de la maternité de la clinique Saint-Pierre dans l’établissement de Notre-Dame de l’Espérance à Perpignan : le Syngof s’explique » avec prière d’insérer :

« Le Syngof affirme son soutien à l’ensemble des praticiens des deux établissements privés de Perpignan, il reconnait la qualité de leur travail. Ce qu’il remet en cause est la dégradation annoncée de l’offre libérale sur le bassin de santé.

Le Syngof s’opposera au projet de déplacement de la maternité de la clinique Saint-Pierre à Perpignan dans l’établissement Notre-Dame de l’Espérance tant que les garanties d’y obtenir des équipements de niveau équivalent à la maternité publique ne seront pas apportées.
Ce regroupement d’établissements doit être conduit en vue d’apporter un progrès à la prise en charge des femmes enceintes par un environnement médical de haute technicité pour les patientes et les nouveau-nés.

A l’heure actuelle, le regroupement avec la clinique Notre-Dame ne comprend pas d’autorisations de niveau 2 ou 3 que possède déjà la maternité publique de Perpignan, et ne fera qu’augmenter les flux de patientes sans améliorer la qualité de la prise en charge des nouveaux nés et des mères. La création d’une grande maternité privée à Perpignan est l’occasion pour les praticiens concernés par cette fusion (obstétriciens, anesthésistes-réanimateurs, pédiatres) d’obtenir un engagement ferme de l’ARS et du groupe d’hospitalisation privée dont font partie les deux cliniques.

L’exigence de sécurité pour leurs patientes et la mise en cause de leur responsabilité professionnelle motivent la vigilance des équipes obstétricales de la clinique Saint-Pierre quant à l’obtention de garanties sur le niveau sécurisant de ce regroupement avant d’y adhérer. Pour que le regroupement profite aux patientes, il doit s’accompagner des mêmes conditions de sécurité que l’offre publique.

Le Syngof en appelle à la responsabilité de l’ARS d’Occitanie. Un regroupement qui ne renforcerait pas la sécurité maternelle et des nouveaux nés aboutira à un échec à court terme dont elle portera la responsabilité. »