Sud Roussillon expérimente une nouvelle technique d’entretien

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La Communauté de communes Sud Roussillon vient de tester avec succès une nouvelle technique d’entretien des routes par projection d’enrobé. Une technologie permettant de prolonger la durée de vie des chaussées et d’optimiser le coût des travaux.

A la recherche de moyens permettant d’optimiser la durée et le coût des travaux d’entretien des routes, la Communauté de communes Sud Roussillon vient d’expérimenter une nouvelle technologie dite d’enrobé projeté. La démonstration a été assurée par la société Néovia, l’une des entreprises spécialisées dans ce type de technique en France, sur les abords du giratoire de la rue Jouy d’Arnaud, sur le chemin Pas d’Avall et une partie du chemin de Villerase.

L’enrobé projeté permet la réparation ponctuelle des parties altérées des routes sans avoir à refaire entièrement les voies. Cette solution convient particulièrement au traitement des nids-de-poule, du faïençage (fissures), des pelades ou encore des arrachements de la chaussée.

« L’enrobé projeté assure la longévité des routes grâce à des opérations d’entretien ponctuelles, a indiqué Yannick Pouyadoux, directeur de Néovia lors de la démonstration. Il tient plus longtemps qu’un enrobé bicouche et coûte moins cher qu’un revêtement neuf. Cette technique présente également l’avantage de rejeter moins de gravillons. »

Quatre étapes incontournables
Le fonctionnement de cette technique passe par quatre opérations successives : un souffle d’air pulsé nettoie d’abord le support à réparer ; une émulsion de bitume y est ensuite projetée pour faciliter l’adhérence du nouveau revêtement. L’enrobé est alors projeté sur les altérations ou tronçons de routes à réparer puis, pour finir, un cylindre passe pour aplatir et fixer le tout.

Optimiser les coûts
A titre de comparaison, sur une portion de route telle que celle du giratoire a été effectuée la démonstration, le coût de la réparation des altérations est revenu à 2 000 € alors que s’il avait fallu refaire tout le morceau de voie avec un enrobé classique, cela aurait coûté 19 000 €.

Les équipes de Sud Roussillon étudient à présent la fiabilité et la durabilité de la technique avant de l’adopter ou non.
La Communauté de communes compte parmi les premières collectivités à tester la technologie de l’enrobé projeté dans le département.

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