Robert Olive parle aux lycéens

Robert Olive devant la classe d'éléves.

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(Robert OLIVE a accepté la proposition d’une professeure du lycée Jean Lurçat de venir parler et repondre aux questions des  lycéens en Terminale le 9 janvier dernier.J’etais présent pour couvrir l’événement !)


 

 

Difficile de croire, en 1995, que Robert Olive, tout juste devenu maire d’un petit village des
PO(66) nommé  »Saint Féliu D’Amont », deviendrait en mai 2014 député à l’Assemblée
Nationale, côtoyant des grandes figures de la scène politique française. Pourtant si , et il nous
confiera de cette expérience qu’elle est  »enrichissante’ ‘Pour les élèves en Terminale ES option
Sciences Politiques au Lycée Jean Lurçat, l’occasion était alors trop belle que d’approfondir le
cours incontournable sur les Partis Politiques en invitant un député autour d’un débat…
politique. Retour sur une rencontre réciproquement appréciée.

Pile à l’heure, Robert Olive entre dans la salle de classe accompagné de son attaché de presse. Les élèves s’installent rapidement et sortent les questions préparées et un carnet de note. Entrée en matière ensuite avec des questions personnelles notamment sur le parcours politique, et devant l’assurance du député, les élèves commencent peu à peu à exprimer des questions de plus en plus liées à la politique nationale globale. Après des questions sur les lois des ministres par exemple (Macron,…), on pose beaucoup de questions sur l’actualité, et notamment sur l’attentat de Charlie Hebdo. Le député enchaîne alors argument sur argument et redouble d’effort pour se faire comprendre.

Il se tient debout face à la classe et ce qu’il dit semble l’animer au plus haut point. Les élèves lui demandent son point de vue, ce à quoi il répond prudemment et toujours en émettant des nuances. Son opinion sur la montée de l’extrême droite, sur le rapport homme/femme en politique, et même sur la proposition de rétablir la peine de mort en France, tout y passe. Même l’enseignante se prend au jeu, et s’étonne de voir autant de curiosité de la part de ses élèves.

Robert Olive, lui, n’hésite pas à dire qu’il met sa conviction avant les décisions de son Parti, et qu’il a déjà voté en désaccord avec la lignée de son Parti. Par-là, il veut surtout déconstruire un préjugé qu’ont souvent les jeunes et les moins jeunes : les décisions d’un député ne sont guidées que par les décisions de ses congénères.

Face aux questions sur la burqa, sur la place de la femme dans l’islam de France que posent certains élèves, il n’hésite pas -avec un calme exemplaire- à dire, non sans un sourire, que le chômage et la dette sont des questions dont il faut débattre en priorité. Une question sur l’UMP, ensuite, le fait sourire et il ne manquera pas d’exprimer son agréable surprise à l’enseignante en Option Sciences Politiques quant à l’implication politique dont ses élèves sont dotés.

Pour terminer, il recentre le débat sur les élèves, et leur assure un soutien financier pour un éventuel voyage à Paris. Il parle des locaux de l’Assemblée, de leurs grandeurs et de leurs beautés, et, après avoir discuté un moment avec ceux qui le voulaient, il les laisse rêveurs de leur possible voyage, tandis qu’il s’apprête à partir. La sonnerie retentit lorsqu’il franchit la porte de la classe, les extirpant de leurs pensées.

Cette fois encore, pile à l’heure !


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