Pyrénées-Orientales : Des maires élus avant le scrutin !

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René Olive (PS), maire de Thuir, conseiller général, président de la communauté de commune des Aspres, avec Marie-Thérèse Sanchez-Schmid (UMP), députée européenne, élue de la ville de Perpignan (photo@Archives Festival 2011)
René Olive (PS), maire de Thuir, conseiller général, président de la communauté de commune des Aspres, avec Marie-Thérèse Sanchez-Schmid (UMP), députée européenne, élue de la ville de Perpignan (photo@Archives Festival 2011)

Dans 16 communes de plus de 1 000 habitants, les électeurs auront le choix entre… une seule liste.

Seize communes des Pyrénées-Orientales peuplées de plus de 1 000 habitants connaissent déjà le nom de leur maire, depuis le jeudi 6 mars 2014, à 18h, soit plus précisément dix-sept jours avant le 1er tour de scrutin !

Ces communes sont : Arles-sur-Tech (René Bantoure), Corbère-les-Cabanes (Henri Pujol), Fourques (Jean-Luc Pujol), Ille-sur-Têt (William Burghoffer), Latour-Bas-Elne (Pierre Rogé), Ortaffa (Raymond Pla), Pézilla-la-Rivière (Jean-Paul Billés), Pollestres (Daniel Mach), Ria-Sirach (Jean Maury), Saillagouse (Georges Armengol), Saint-Jean-Pla-de-Corts (Robert Garrabé), Sorède (Yves Porteix), Thuir (René Olive), Toulouges (Jean Roque), Villelongue-dels-Monts (Christian Nifosi) et Villemolaque (Jean-Claude Peralba).

Pour l’anecdote, à 77 ans – il les aura le 19 novembre prochain… – René Olive (PS), professeur en retraite, natif de Canohès, élu pour la 1ère fois au Conseil général le 19 décembre 1982, et en suivant maire, est le doyen de cette liste, non exhaustive (si l’on y raccroche les communes de moins de 1 000 habitants).

Il n’en demeure pas moins que ces « maires » devront très certainement s’activer davantage que leurs collègues ayant une opposition communale, et ce dans la mesure où la jauge de l’abstention – sans négliger pour autant le cortège des bulletins nuls et/ ou blancs – peut s’avérer être un véritable couperet. En effet, imaginons un de ces « maires solitaires » élus par seulement 30 à 49% de l’électorat qui se serait déplacé…

Le plus surprenant est que parmi ces communes figurent des villages densément peuplés, des villes importantes même à l’échelle de la démographie du département, comme : Arles-sur-Tech (2 800 habitants), Ille-sur-Têt (5 100 habitants), Pézilla-la-Rivière (2 900 habitants), Sorède (3 200 habitants), Thuir (7 400 habitants), ou encore Toulouges (6 400 habitants).

A l’inverse, toujours selon le dépôt officiel des listes en compétition, si l’on en juge par le nombre de ces listes les maires les plus contestés du département des Pyrénées-Orientales seraient :

– Jean-Marc Pujol (UMP), à Perpignan, avec 9 listes en présence (le record du département… et un record pour la Ville !).

– Jean Rède (UMP), à Banyuls-sur-Mer, avec 6 listes.

– Alain Ferrand (UMP), au Barcarès, avec 5 listes ; Alain Torrent (DvG), à Céret, avec 5 listes ; Fernand Siré (UMP), à Saint-Laurent-de-la-Salanque, avec 5 listes ; François Rallo (UMP), à Saleilles, avec 5 listes.

– Pierre Aylagas (PS), à Argelès-sur-Mer, avec 4 listes ; Guy Parès (DvG), à Pia, avec 4 listes ; Jean-Pierre Roméro (UMP), à Port-Vendres, avec 4 listes ; Thierry del Poso (UMP), à Saint-Cyprien, avec 4 listes ; Robert Vila (UMP), à Saint-Estève, avec 4 listes ; Raymond Lopez (DvD), à Saint-Génis-des-Fontaines, avec 4 listes…