Perpignan : Le Parti de Gauche 66 s’exprime sur la cité Clodion au Bas-Vernet

cité Clodion au Bas-Vernet

cité Clodion au Bas-Vernet

Le Parti de Gauche 66 communique sur la situation de la cité Clodion au Bas-Vernet à Perpignan. Il est intitulé « La cité Clodion ou les limites de la République des clientélismes ».

« Le Parti de Gauche Perpignan dénonce toutes les atteintes, qu’elles soient verbales ou physiques (insultes, caillassages etc.), faites aux personnes et à la sécurité publique qui se sont déroulé dans le quartier du Bas-Vernet, et plus particulièrement à la cité Clodion. La loi égale pour tous ne se négocie pas. Pour le PG, il ne peut y avoir de territoires abandonnés par la République.

Les premières victimes de ces incivilités ou délits, qui doivent être caractérisés comme tels sans crainte selon leur niveau de gravité, sont la très grande majorité des habitants du quartier. Nous n’oublions pas non plus les salariés conducteurs de bus et les élèves infirmières. Les uns comme les autres doivent travailler et étudier dans la tranquillité la plus absolue. Pour avoir pu échanger avec des jeunes du quartier et élèves dans le lycée de secteur, je sais à quel point l’attente est grande à l’égard de l’école de la République qui représente un levier irremplaçable de réussite dans la vie.

Nous ne pouvons (ne voulons) pas croire que les décisions prises par les élus de l’agglomération portent la moindre trace d’une quelconque stigmatisation plus ou moins rituelle. La décision de zapper les arrêts de bus n’est cependant pas viable sur le moyen terme. Elle enferme à résidence des populations qui ne demandent qu’à s’émanciper en sortant de leur quotidien. Toute solution durable nécessite que l’on s’interroge sur le « comment a-t-on pu arriver à une telle situation ? ». La gestion clientéliste à la petite semaine est en grande partie responsable de cette dégradation. La réponse faite par certains jeunes, demandant « qu’on leur donne des scooters comme à Saint-Jacques », est d’une cruauté absolue pour les responsables politiques de tous bords qui ont érigé depuis des dizaines d’années en système le clientélisme dans l’espoir d’acheter une bien improbable paix sociale.

La résolution des problèmes du quartier du Bas-Vernet passe par un retour en tous domaines des valeurs républicaines garantissant un intérêt général qui ne soit pas à géométrie variable. Autrement dit, une VI° République qui expulse toute gestion clientéliste pour des populations qui souhaitent une pleine intégration à la République, ceci sans angélisme, sans stigmatisation, sans victimisation. »