Pacifier l’avenue de la gare avec une police équestre

pacifier-lavenue-de-la-gare-avec-une-police-equestre

Perpi-d nous communique sous le titre « Pacifier (enfin) l’avenue de la gare avec une police équestre », avec prière d’insérer :

« Dans la plupart des villes françaises les alentours des gares ont une mauvaise réputation avec des quartiers considérés comme « malfamés ». Perpignan n’échappe pas à la règle avec une zone qualifiée de non-droit où « un groupe a pris possession des lieux pour en faire son terrain de jeux… ou plutôt l’espace de tous ses trafics ».

Cette occupation du domaine public et de terrasses par des trafiquants est visible même en journée tout le long de l’avenue de la gare. Voir l’article d’Ouillade en 2017 : https://www.ouillade.eu/faits-divers/perpignan-la-gare-est-devenue-une-zone-de-non-droit-entre-les-mains-des-dealers-que-fait-la-direction-de-la-sncf/150358

Depuis, cela ne s’est pas vraiment amélioré comme nous le confirment plusieurs habitants, un commerçant à proximité immédiate de la gare nous explique par exemple que récemment dans une même semaine il a pu constater une agression avec vol de portables de deux jeunes venant se réfugier dans son commerce, une bagarre générale, et enfin une agression au couteau…

La SNCF a même décidé l’été dernier de fermer la gare à partir de 22h afin de « réduire les incivilités souvent provoquées par des gens qui traînent et qui ne prennent pas le train ».

Enfin, les personnels d’une institution publique confirment la présence quotidienne de trafiquants en bas de leurs fenêtres et qui se cachent de moins en moins pour pratiquer leur commerce illégal…

Même si le renouveau du Centre Del Mon avec l’occupation plus nombreuse des bureaux et des cellules commerciales, et la réhabilitation des immeubles et maisons dans le quartier vont dans le bon sens, il ne faut plus fermer les yeux sur la dégradation du secteur en matière de sécurité et d’incivilités.

La présence des policiers sur site améliore occasionnellement la situation, mais les délinquants réinvestissent à chaque fois l’espace… C’est pourquoi, comme nous l’avons déjà proposé (https://www.perpi-d.com/blog-participatif/sécurité-pour-une-présence-dissuasive-et-rassurante-des-policiers-à-la-manière-des-kôban-japonais) il faut une présence permanente de policiers dans certains secteurs, à la manière des kôban japonais.

Pour l’avenue de la gare qui est une vitrine pour les touristes et un passage obligé pour accéder au centre ville, Perpi-D souhaite même une rotation permanente et continue de policiers entre la gare et la Place Catalogne, et pourquoi pas comme nous le propose Laurence avec une police montée qui impressionne grâce à leur stature et donne une image singulière et rassurante pour les touristes arrivant à Perpignan ? Le coût dans certains villes qui ont eu recours à une police municipale équestre est chiffré à 20.000 € par an pour deux policiers à cheval. »

[sibwp_form id=1]