Olivier Amiel : « Blocage du chantier de rénovation du quartier St Jacques à Perpignan : honte à eux ! »

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Olivier Amiel, adjoint au maire de Perpignan, nous communique sous le titre « Blocage du chantier de rénovation du quartier St Jacques à Perpignan : Honte à eux ! », avec prière d’insérer :

« En direct à la radio ce vendredi 26 octobre, le Président d’une association de défense du patrimoine, Jean-Bernard Mathon, n’a pas hésité à mentir en parlant à plusieurs reprises de « démolitions illégales » d’immeubles par la mairie de Perpignan.

J’ai demandé à Monsieur le Maire de porter plainte pour diffamation compte tenu de la gravité des propos mettant en cause la légalité d’opérations prises en accord avec les services compétents de l’Etat dont l’Architecte des Bâtiments de France.

Honte à ceux qui continuent comme Monsieur Mathon de mentir sur un projet co-construit depuis quatre ans avec les agents de l’Etat, ceux des collectivités territoriales, et les habitants !

Honte à ceux qui veulent prendre le risque de perdre l’investissement public de 100 millions d’euros pour un des quartiers les plus pauvres de France !

Honte à ceux, comme le député Romain Grau, qui ont encouragé des jeunes du quartier à bloquer le chantier et à manifester à la Préfecture aux cris de « Perpignan en feu » afin d’obliger Monsieur le Préfet à geler l’opération de résorption d’habitat insalubre au nom du maintien de l’ordre public !

Honte à ceux qui ne vivent pas dans St Jacques mais conduisent par leur blocage à maintenir la population dans des logements insalubres et indignes !

Nous privilégions la réhabilitation, les démolitions-reconstructions sont une exception quand l’urgence des périls et des risques d’effondrements l’impose.

Bien entendu la ville souhaite préserver le patrimoine du cœur historique de Perpignan mais nous n’oublions pas que des personnes vivent dans le quartier Saint Jacques.

Nous n’oublions pas que la priorité reste de proposer un habitat digne et sûr pour toute la population. Nous n’oublions pas qu’il est primordial d’assurer la tranquillité et la sécurité dans ce quartier en luttant contre les trafics des marchands de sommeil ou des dealers de drogue. Nous n’oublions pas la question de l’insertion professionnelle dans un quartier où 90% des jeunes 16-25 ans sont au chômage. Nous n’oublions pas que l’absentéisme des enfants atteint des records dans le quartier handicapant l’avenir de toute une génération. Nous n’oublions pas que nous devons agir sur le tabou de la condition des femmes dans ce quartier.

En clair, nous souhaitons répondre à l’urgence urbaine et humaine dans un quartier, là ou d’autres souhaiteraient installer une sorte de ZAD pour des intérêts personnels, idéologiques et politiciens. »