L’Université de Perpignan se restructure pour gagner en lisibilité

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Nouvelle Carte d’identité

Rappelons tout d’abord que l’Université de Perpignan est un établissement d’enseignement supérieur et de recherche pluridisciplinaire, à taille humaine, comptant environ 9500 étudiants. Elle était composée jusqu’à présent de cinq facultés et de trois instituts et se structure aujourd’hui autour de trois facultés et trois instituts :

– Faculté des Lettres et Sciences Humaines (LSH)
– Faculté des Sciences Exactes et Expérimentales (SEE)
– Faculté des Sciences Juridiques et Economiques (SJE)
– Institut Universitaire de Technologie (IUT)
– Institut d’Administration des Entreprises (IAE)
– Institut Franco-Catalan Transfrontalier (IFCT)

L’UPVD fait partie, comme membre fondateur, de la communauté d’universités et établissements COMUE « Languedoc-Roussillon Universités », établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Ce nouvel établissement réunit, au sein d’un modèle original, un ensemble d’établissements autonomes d’enseignement supérieur et de recherche et d’organismes de recherche, qui tout en conservant leur personnalité juridique, ont convenu de coordonner leurs actions et de mutualiser certains moyens dans le cadre d’un projet partagé défini et mis en oeuvre conjointement.

S’adapter à un contexte nouveau

Deux parmi les cinq facultés de l’UPVD, THI et FIDEF, ont été créées au tout début des années 2000, dans un contexte académique spécifique, où les objectifs de rationalisation budgétaire et de management des organisations ne concernaient pas encore les universités. Depuis, ont été votées les lois LRU et Fioraso qui ont fortement impacté l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nos deux composantes ont peu à peu perdu en effectifs étudiants et en pertinence : il était temps de réadapter notre structuration à ce nouveau contexte.
En 2011, le rapport de l’HCERES (autorité administrative indépendante chargée de l’évaluation des établissements d’enseignement supérieur et de recherche) recommandait de « restructurer le secteur droit, économie, gestion, tourisme en recherche et formation » et en 2014, les experts de l’HCERES préconisent d’ « achever la restructuration des composantes, notamment en droit et en tourisme ».
Portée par le programme de la Présidence pour une meilleure lisibilité des structures et une cohérence interne, et fortement recommandée par les experts de l’agence d’évaluation, une restructuration interne s’imposait donc.
La restructuration de l’offre de formation fait écho à la restructuration déjà engagée au sein de la recherche. Il s’agit de proposer des enseignements en meilleure adéquation avec les problématiques de notre département, en proposant des spécialisations propres aux caractéristiques du territoire (Méditerranée, solaire, tourisme, transfrontalier, etc).
Le changement de fond proposé ici est destiné avant tout à mieux adapter l’Université de Perpignan aux grands enjeux que commandent le nouveau paysage universitaire régional, avec la COMUE Communauté d’Etablissements en région, et les problématiques sociétales et territoriales actuelles.

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Quelle restructuration ?

La FIDEF – Faculté Internationale de Droit des Etats Francophones d’une part, et la faculté THI – Tourisme et Hôtellerie Internationale d’autre part sont les composantes qui constitueront le cœur de la restructuration par leur rattachement à des composantes existantes.
Afin de répondre à ces enjeux locaux et de proposer une offre de formation plus lisible tant auprès des étudiants que des institutions et entreprises locales, l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) accueillera les formations de tourisme qui constitueront un nouveau département « Management du tourisme » au sein de l’Institut. Les diplômes d’université seront également rattachés à l’IAE, au même titre que la licence « parcours tourisme », la licence professionnelle et le master « Tourisme », qui intégrera le master « Management sectoriel ».
Les masters et doctorats de la faculté internationale de droit comparé des états francophones intégreront la faculté de droit et constitueront en son sein un nouveau département « Droit comparé ».
Les mouvements de personnels tout comme le rattachement des étudiants à leur nouvelle composante seront associés à une redistribution des locaux. Cette réorganisation pourra permettre d’envisager de libérer les préfabriqués et recentrer les services de l’administration centrale. Ces redistributions se feront en concertation d’une part et dans un souci de mutualisation et d’amélioration de l’organisation d’autre part