Livres de l’Eté : Sortie mardi 23 juin du troisième roman Maltalents de Jésus Manuel Vargas
Jésus Manuel Vargas
Sa timidité d’enfant le mené, tôt à l’écriture, pour exprimer ce qu’il n’ose verbaliser. Jésus Manuel Vargas effectue des études d’Arts plastiques, de littérature mais c’est la passion de la musique qui le happe. Auteur-compositeur… Cinéphile, si aujourd’hui encore, il rêve toujours de devenir réalisateur, il est auteur de son troisième roman.
Maltalents, troisième roman
Auteur de romans : Avec une dernière dose d’enthousiasme, Pénélope Andalouse… Fin juin, sortie de son dernier roman : « Maltalents » édité aux Presses Littéraires Délaissons les analyses du récit pour mieux se consacrer au fonds de la pensée de l’auteur. «Ce livre n’est pas un livre mais l’oreiller de l’enfant qui rêvait de sauver le monde ; c’est le contrat de l’homme qui vendit ce rêve au plus offrant ; c’est le testament du vieillard qui mourut sur les cendres de cet idéal. » Dévoile Jésus Manuel Vargas. Dans ses romans, l’humanité n’est jamais trop éloignée du centre de son écriture, enrichie du questionnement existentiel suggéré dans les récits. Dans ce dernier roman, le propos est très noir, très pessimiste, l’auteur porte un regard sombre sur le monde qu’il éclaire par ces propos : »Être lucide n’empêche pas d’être optimiste. L’optimisme repose sur la question suivante : quelles leçons tirons-nous de ce que nous observons ? Tant que nous posons cette question c’est que rien n’est perdu… » Son propos peut-être provocateur comme pour secouer le cocotier : «Dans nos sociétés développées une des premières choses que les individus ont en commun c’est le rapport aux objets. Ces objets que nous fabriquons, que nous consommons, que nous jetons, qui nous envahissent. Ces objets que nous finissons par devenir, d’une certaine manière… Des objets que nous possédons et qui nous possèdent. » C’est alors que Jésus Manuel Vargas pointe du doigt : «Je pense que le monde est souffrant, pas mourant, qu’il est atteint d’une curieuse maladie dont certains s’accordent à dire que nous sommes la cause… Il n’est pas impossible que nous en soyons aussi les guérisseurs » Lance-t-il avec la pointe subtile d’optimisme du poète qu’il est.