« Les bâtards de la mer noire » : le premier roman d’Yseult Bogdanovitch

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Le fameux "Caroussa", principal mode de transport des tziganes en Europe de l'Est..
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Le fameux « Caroussa », principal mode de transport des tziganes en Europe de l’Est..

« Les bâtards de la Mer Noire » premier roman d’une jeune femme de la région, Yseult Bogdanovitch, est époustouflant. Imprimé à Perpignan, le roman est disponible à la Fnac, sur Amazon (vous y trouverez un résumé fidèle), et dans les librairies Torcatis et Privat à Perpignan.

De la plaine auvergnate aux montagnes bulgares, la réalité fictive de ce merveilleux roman nous entraîne aux confins de la loufoquerie et du drame à travers la musique classique, les animaux traités comme des objets sans valeur et les plus démunis des tziganes qui circulent en charrette……un retraité et sa femme, exilés économiques vers le pays le moins cher d’Europe, vont être confrontés à la dureté d’un petit village bulgare aux personnages hauts en couleur, qui n’a rien à voir avec le paradis qu’on leur a promis! La découverte de la communauté rom la plus pauvre, les NUS, les entraîne dans une aventure hilarante à travers l’Europe, accompagnés de 30 chiens et 500 tziganes qui seront infiltrés en France à titre expérimental grâce à de surprenantes complicités! Exilé lui aussi à l’académie de musique de Sofia, leur fils violoncelliste, peu enclin au sacrifice de sa jeunesse, se débat contre un avenir de soliste international auquel son talent le « condamne »….on l’accompagne à ses auditions,dans les coulisses du théâtre et dans ses fugues…Tout est joyeux dans cette épopée pleine de rebondissements, malgré la gravité des thèmes abordés: les tourments du « musicien malgré lui », la misère des NUS et la souffrance des chiens, ces bâtards de la mer noire »… auront ils une âme un jour, eux aussi ? inoubliable!