Le Parti de Gauche de Perpignan en campagne contre le projet Macron

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Le Comité de Perpignan du Parti de Gauche lance une campagne d’action afin de sensibiliser les citoyens contre les menaces que fait peser le projet de loi Macron qui sera présenté au Parlement fin janvier : « Au motif de « débloquer la France » et « libérer la croissance », le projet de loi Macron reprend les fondamentaux du libéralisme. Le travail du dimanche et de nuit est dérégulé, le droit du travail liquidé, les PSE (Plans de sauvegarde de l’emploi) et les licenciements facilités, les moyens de défense des salariés amoindris.
La distribution de tracts permettra de dévoiler les multiples impasses auxquelles mène ce texte de régression sociale (voir tract ci-dessous). Les collages d’affiches (voir photo) mettent en évidence les influences du projet Macron. Il s’inscrit dans la logique des politiques d’austérité exigées par le pacte budgétaire européen et Madame Merkel. Il vise à répondre aux injonctions du Medef auxquelles « le Premier ministre qui aime l’entreprise » donne satisfaction plus vite que son ombre ! »

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Contenu du tract distribué par le Parti de Gauche 66 annonçant la campagne d’action qu’il lance contre le projet de loi Macron :

« Parti de Gauche 66 : projet Macron, ça suffit ! »

« Le projet de loi Macron, présenté le 10 décembre 2014, sera examiné au Parlement à partir du 26 janvier 2015. Il vise à « débloquer la France » afin de « développer l’attractivité » et « libérer la croissance ». En réalité, il reprend les fondamentaux du libéralisme : dérégulation, liquidation et privatisations. 

Il dérégule le travail. Celui du dimanche : il favorise le passage de cinq à douze dimanches annuels en zone touristique. Celui de nuit : il autorise l’ouverture jusqu’à minuit dans des zones touristiques internationales.

Il liquide le droit du travail. Sous couvert de « simplifications », il remet en cause l’Inspection du travail, les prud’hommes et la médecine du travail : dépénalisation du délit d’entrave à l’exercice du droit syndical en entreprise, mise au pas des conseillers prud’homaux.

Il liquide les droits des salariés. Il facilite les PSE (Plans de sauvegarde de l’emploi) et les licenciements : baisse des indemnisations salariées, suppression d’indemnités en cas de licenciement dans le cadre des dispositifs issus de l’ANI (Accord national interprofessionnel), capacité pour l’employeur de fixer unilatéralement les critères d’ordre des licenciements. La qualité du plan de reclassement en cas de PSE ne sera plus appréciée au regard des moyens dont dispose le groupe mais des moyens uniquement de la filiale en question.

Il favorise les privatisations. Dérégulation de plusieurs professions au bénéfice de la finance, fin du statut public des agents chargés de faire passer le code de la route, mise en concurrence des lignes d’autocar, privatisations d’aéroports et de barrages hydrauliques sont quelques exemples. 

Au final, un texte de régression menant à de multiples impasses Le projet Macron s’inscrit dans la logique du pacte budgétaire européen : il rassemble toutes les « réformes structurelles » exigées par Merkel et Juncker. Il entrainerait plus de reculs sociaux et plus d’austérité. 

Ces dispositions n’augmenteront pas la consommation : la question du pouvoir d’achat n’est pas résolue.

Elles s’avèrent anti-écologiques, avec un bilan carbone désastreux et une augmentation des dépenses énergétiques.

Les victimes seront les PME, incapables d’assurer le surcoût dominical, et les petits commerces, incapables d’affronter cette nouvelle concurrence.

L’impact sur la santé des salariés ne doit pas être négligé car les accidents du travail les plus graves surviennent la nuit.

Le Parti de Gauche combat de toutes ses forces ce texte de régression. Il contribuera à la nécessaire mobilisation sociale et politique : le combat est d’intérêt général. »