Le Barcarès : Endettement, un nouveau record

Au 31 décembre 2014, « la situation de la dette s’établit à 29.872.346€ ». Soit un endettement de 7.247€ par habitants,à ce sujet Yvan Naya-Dubois (Conseiller municipal minoritaire du Barcarès) nous communique sous le titre « Dette communale : un nouveau record ! » avec prière d’insérer :

« A cette dette communale, s’ajoute celle de la Communauté d’Agglomération de Perpignan Méditerranée qui s’élève à 2042€ par habitant.

Il est juste de se souvenir que l’ancien maire du Barcarès, condamnée à 5 ans d’inéligibilité, et le Maire actuel furent, chacun leur tour, Vice-président de Jean-Paul Alduy lorsqu’il était Président de l’agglo et qu’à ce titre ils ont participé par leur vote à cet endettement supplémentaire.

Grâce à une gestion saine des deniers publics à la commune comme à l’agglo, un Barcarésien est endetté à hauteur de 9.289 €.

Faisons un petit historique de la dette Barcarésienne depuis 2008 :

2008 : 18.821.000 €

2009 : 20.250.000 €

2010 : 20.110.000 €

2011 : 24.620.000 €

2012 : 26.782.000 €

2013 : 27.277.000 €

2014 : 29.872.346 €

La situation est aujourd’hui plus que délicate. Le poids croissant des emprunts obère la capacité de financement de la commune et le ratio prudentiel des 10 ans est largement dépassé.

Le 9 mars l’ordre du jour du Conseil appelle le Débat d’Orientation Budgétaire. La municipalité nous annonce « qu’aucune piste ne pourra être négligée. Des voies s’imposeront à nous (NDLR : les élus de la majorité), toujours difficiles et pour certaines douloureuses » .

Nous avons prévenu, nous avons expliqué au cours de la campagne électorale la réalité des choses. Maintenant les contribuables Barcarésiens sont au pied du mur à cause d’une gestion de cigale et la majorité municipale, responsable de la situation, commence à annoncer une cure d’austérité. Mais comme le dit le proverbe « on a toujours tort d’avoir raison trop tôt ».

Pour 2015, le nouveau credo de la majorité est le suivant « Dépenser moins pour dépenser mieux », soulève de nombreuses questions dont celle-ci : pourquoi un tel endettement et où sont les équipements structurants? »