« La danse des vivants » d’Antoine Rault, ou les ravages de 14-18

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L’écrivain et dramaturge français Antoine Rault est l’invité du CML, vendredi 26 octobre à 18h00, salon Jean d’Ormesson à l’hôtel Pams, dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’armistice 1918-2018. Entrée libre.

Antoine Rault est auteur de théâtre, romancier et scénariste. Nommé aux Molières et aux Globes de Cristal, il reçoit le Grand Prix de l’Académie Française en 2006. Antoine Rault a vingt ans quand sa première pièce, Déjanire, ou la femme d’Hercule, est produite et diffusée sur France Culture. Il écrit ensuite La Première Tête qui est montée à la Comédie de Paris. Jean Anouilh l’encourage à poursuivre une carrière de dramaturge. Mais c’est bien plus tard, en 2005, avec Le Caïman joué par Claude Rich au Théâtre Montparnasse, qu’il se fait connaître du grand public.

Impossible, à la lecture du roman d’Antoine Rault, La danse des vivants de ne pas être tenté de le rapprocher de La chambre des officiers, de Au-revoir là-haut ou encore de la pièce de Jean Anouilh. Par son thème, l’absurdité de la guerre 14-18, par son approche souvent cynique, par son rythme captivant, son énergie pittoresque et sa culture historique, il procure une lecture enthousiasmante et intelligente, dont on ressort satisfait, séduit à la fois par le plaisir, la détente romanesques et le caractère détaillé et érudit, encyclopédique du récit.

On le sait, la guerre de 14-18 n’a rien résolu. Dans son nouveau roman, le dramaturge de renommée internationale Antoine Rault met en scène un jeune français envoyé par nos services secrets dans une Allemagne déchirée et mise au ban des nations.

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