Les réseaux sociaux…

Les réseaux sociaux largement utilisés

Ils sont des moyens rapides de communications. Pris en compte par beaucoup, ils n’en sont pas moins le reflet de notre société. Aujourd’hui, faire celui qui ne voit pas cette réalité, se rapproche du raisonnement de celui ou celle qui ne voyait pas la nécessité d’apprendre à conduire. Ou encore, qui ont pu nier les premiers pas de l’homme sur la lune. Ils sont en dehors de la réalité du monde tel que nous le vivons. Ils refusent ostensiblement la nouvelle ère qui s’ouvre devant l’humanité.

Le reflet de notre société

En effet, à y regarder de près, nous retrouvons tous les aspects, positifs et négatifs, engendrés par notre société. Tout d’abord et surtout, l’envie, le besoin, la nécessité de communiquer, il nous semble, sur les choses de la vie de tous les jours, des plus banales aux plus importantes. Ce besoin de communiquer, commence avec des personnes âgées qui ne peuvent guère se déplacer et qui ainsi peuvent converser avec les enfants, avec des amis, des connaissances. Ces personnes peuvent être, à la fois proche, mais également éloignées par les distances. Alors que l’individualisme peut nous entraîner dans l’isolement, nous avons le moyen avec les réseaux sociaux, d’aller à contre-courant de ces orientations dévastatrices pour le genre humain, pour la connaissance. Ceci est un point positif.
D’autres le sont moins de notre point de vue. Ainsi, nous pouvons nous apercevoir que certains utilisent ces moyens nouveaux sous couvert d’anonymat.
Mais pourquoi cet anonymat ? Les raisons doivent être multiples. L’interrogation est légitime. Quelles sont les conséquences.
L’une d’entre elles est la publication de thèmes peu enclins à la tolérance. D’écrits donc nous regrettons qu’ils puissent être publiés. La liberté d’expression est un droit qu’il est nécessaire de préserver comme la prunelle de nos yeux. Cette liberté, légitimement revendiquée, ne veut pas dire écrire n’importe quoi à la limite parfois de l’insulte et autre. Nous ne confondons pas avec l’humour, même-ci celui-ci peut être grinçant. Cet anonymat, autorise trop souvent, les personnes adeptes de cette pratique, à ne pas prendre leurs responsabilités. Ce sont d’autres qui les assument, en l’occurrence les responsables de sites, même si ces derniers conseillent parfois cette pratique. Il est évident dans le même temps, que tous ceux qui optent pour cette formule, ne sont pas tous enclins à tenir des propos dévastateurs, heureusement.

Une retenue due peut-être, à une certaine peur

Ces dernières peuvent être multiples. Elles peuvent être déterminées par la peur de la faute d’orthographe, de moins en moins il est vrai, à celle de ne pas vouloir que le voisin connaisse ses opinions politiques. Celles-ci pouvant nuire à une carrière ou à l’embauche du fils ou de la fille.
Ainsi, nous atteignons la contradiction ou nous avons tous besoin de communiquer, ou les moyens existent pour le faire et ou nous ne le faisons pas à cause de peurs néfastes à la liberté d’expression. Ainsi, nous-mêmes, nous posons les limites de cette liberté qui nous est offerte, qui ne demande qu’à être exprimée. Des a priori limitent ainsi le champ de la libre-pensée. Disons-le tout net. Nous pensons que cet état de fait est entretenu.
D’autres contradictions et elles sont multiples, existent. Celle par exemple, de s’apitoyer sur la misère du tiers monde et de ne pas voir l’autre qui existe devant notre porte. Est-ce que cette dernière aurait une odeur indétectable ?
D’autre part, s’il est agréable d’ouvrir un site pour ce dire bonjour ou bonsoir, il en est autrement lorsqu’il n’y a que cela. Ne retenir que cette simple expression de la communication, reviendrait à dire que toute forme d’intelligence aurait disparu de notre sphère environnante. Quel dommage, car ce n’est pas le cas.
Nous constatons également, qu’il est plus facile de partager un message festif, et il est nécessaire de le faire, qu’un autre appelant à la réflexion. Il serait plus agréable pour la pensée, de voir les deux sortes d’appels se développer.
Aujourd’hui, les réseaux sociaux peuvent devenir des lieux de débats ou les idées peuvent se confronter. Une agora du XXIe siècle, un espace nouveau de démocratie, de liberté d’expression librement consentie et respectée.

Quel rôle peuvent jouer les politiques ?

Ou plutôt pour certains d’entre eux, quel rôle ils ne jouent pas. Ainsi, quelques « blogs » gérés par des « politiques », avec la mention « commentaires », n’acceptent pas les formes que peuvent revêtir les critiques de leurs actions. Ce n’est certes pas avec un tel dogmatisme qu’ils vont pouvoir donner la parole aux citoyens. Tous ne sont pas dans ce cas, mais ils seront toujours trop nombreux. Pourtant, les propos entretenus par les uns et les autres, laissent toujours entendre qu’il est nécessaire de donner la parole aux citoyens. Aucun ne dit : « Il faut les empêcher de parler ». Peu nombreux, nous l’espérons, ceux qui refusent ainsi de communiquer, participent grandement au : « Tous dans le même sac ».
Nous retrouvons également cette pratique dans certains « blogs » de correspondants de presse. C’est regrettable.

Pas de conclusion

Beaucoup de contradictions naissent avec ces nouveaux moyens. Il ne saurait être autrement que d’avancer avec toutes. Faire l’impasse sur une contradiction, c’est se priver de la réflexion, du savoir, de l’expérience collective, individuelle.
Si les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour construire l’espoir, construire la vie, il n’en reste pas moins que les rapports humains sont indispensables, plus que jamais nécessaires.
N’est-ce pas dans les yeux de son interlocuteur que l’on peut déceler la sincérité ou l’hypocrisie ? Cela est à jamais irremplaçable. Il en est aussi de la presse écrite. Malgré les difficultés, elle continuera encore longtemps d’apporter son expérience incontournable pour permettre au plus grand nombre de s’exprimer, de privilégier la démocratie la plus directe possible. Nous l’espérons ainsi.
Ces propos, sans aucune prétention, sont ceux d’un citoyen essayant de regarder le monde évoluer et d’essayer de le comprendre.

Joseph JOURDA

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