Dix ans après la victoire du « Non » au Traité Constitutionnel Européen

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Dix ans après la victoire du Non au traité constitutionnel européen au référendum du 29 mai 2005, le Parti de Gauche 66 organise une réunion publique de débat et d’échanges le mercredi 20 mai, 19 heures, à Angoustrine-Villeneuve-les-Escaldes et le jeudi 21 mai,20 heures 30, à Toulouges.

Angoustrine-Villeneuve-Les Escaldes, débat sur le non au traité constitutionnel européen (TCE) ou la trahison de la souveraineté populaire.

Après une intense participation des citoyens aux débats de la campagne référendaire de 2005, le vote majoritaire avait été contourné en 2008 par l’adoption du traité de Lisbonne. Les conséquences de ce déni démocratique ont été considérables. Le désintérêt politique a gonflé l’abstention. Les politiques d’austérité se sont développées.

La soirée sera animée par Nicolas Sanchis, candidat du Parti de Gauche aux Départementales de mars dernier dans le canton des Pyrénées-Catalanes, avec la présence de Francis Daspe, co-délégué du PG Languedoc-Roussillon et président de la Commission Education nationale du PG.

Mercredi 20 mai, à Angoustrine-Villeneuve-les-Escaldes, salle municipale (mairie), à 19 heures. Entrée libre.

Toulouges, Réunion publique de débat : Retour sur le non au TCE de 2005, moment politique fondateur. Elle sera animée par Francis Daspe, responsable local et régional du Parti de Gauche.

La campagne référendaire de 2005 portant sur la ratification du traité constitutionnel européen avait été un moment très fort d’implication citoyenne et populaire. 55% des électeurs, avec une participation élevée de 70%, avait voté contre la majorité des partis politiques, des parlementaires et des médias. Les comités pour un non de Gauche avaient été l’élément moteur du succès du non.

Hélas, la souveraineté populaire avait été ensuite bafouée avec l’adoption par la voie parlementaire du traité de Lisbonne, copie quasi conforme du TCE rejeté. Ce véritable déni démocratique explique en grande partie la crise politique que la France traverse (abstention, vote d’extrême-droite, désespérance, perte de confiance, discrédit du politique etc.). Il pose clairement la question d’une 6° République avec le référendum révocatoire d’initiative citoyenne pour les élus qui trahissent la souveraineté populaire et ne tiennent pas leurs promesses.

Jeudi 21 mai, Toulouges, Maison du patrimoine (place Abelanet), 20 heures 30. Entrée libre.