La troisième édition du concours des Trophées de la Jeunesse est organisée par la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon, Boitaclous, l’Université de Perpignan Via Domitia et le Centre Méditerranéen de Littérature en partenariat avec la Ville de Perpignan, le Département des Pyrénées-Orientales, la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, l’Indépendant, France Bleu Roussillon, l’USAP, les Dragons catalans, Cinémovida, McDonald’s, la Villa Duflot… Remise des Trophées ce vendredi 5 mai au palais des Congrès.
Photo vignette vidéo Olivier Boix
Les jeunes ont envie de réussir, rêvent de construire une belle carrière professionnelle, d’un travail stable et épanouissant. Ils ont beaucoup d’ambition, de talent, de compétences et de qualités qui ne trouvent malheureusement pas toujours leur place sur le marché du travail actuel. Ces trophées ont l’ambition de mettre chaque année en lumière des parcours exemplaires qui reflètent le caractère bien « trempé » des jeunes catalans. Ces cinq jeunes méritants seront mis à l’honneur pour la troisième année consécutive lors d’une cérémonie organisée le vendredi 5 mai 2017 à 18h au Palais des Congrès de Perpignan. Un parrain d’exception : Grégoire Delacourt
CAMILLE MERLEVEDE
Né le 16/11/1989
Camille Merlevede, installé à Saint Féliu d’Amont, a créé sa marque de noeuds papillon « Maison Camille » en 2016. À ce jour ses modèles sont disponibles à la vente sur son site https://www.maison-camille.fr/ Depuis 1an il peaufine ses créations, toujours en quête de nouveauté, il a développé de nouvelles techniques pour aboutir à un produit au design et aux codes inédits. Dans ses recherches il s’est fortement intéressé aux textiles et aux imprimés sur matière. En quête d’originalité et d’exclusivité, il a développé une technique assistée par ordinateur de design textile, pour créer ses propres tissus. Ses modèles sont alors uniques, car les tissus sont « maison ». « Maison Camille » ce sont des produits confectionnés main, avec amour, en France. Camille Merlevede ambitionne de perfectionner un savoir-faire à la française et créer la surprise avec ses modèles.
TONY AXTERS
Né le 07/02/1996
Tony Streetball de son nom de scène, vit sur la commune d’Estagel et propose de par son art de Freestyler Football, des vidéos d’apprentissage sur sa chaine YouTube. Il met son talent au service de différents prestataires et donne des cours d’initiation au freestyle football pour tous niveaux, tous les samedis au Stadium Five Center de Perpignan. L’art qu’il pratique depuis ses 13 ans, allie plusieurs sports: la danse, le basket, la jongle et le foot. Il souhaite à court terme ouvrir une école de football freestyle sur le département et le développer par la vente d’accessoires et de vêtements.
Son projet est principalement axé sur le sport, mais il fédère des jeunes de tous horizons autour de cette nouvelle discipline, sans règle dans l’esprit des valeurs sportives : dépassement de soi, respect de l’adversaire, solidarité, esprit d’équipe, goût de l’effort…
PAULINE TROUGNOU
Née le 04/11/1993
Étudiante en première année du Master Miro à l’université de Perpignan (ce master est une formation pluridisciplinaire en management culturel et création de projets innovants). Pauline Trougnou, en marge de ses études a créé une page Facebook « Pauline raconte l’art ». Cette jeune femme qui vit à Cabestany, y fait la promotion des expositions et manifestations culturelles qu’elle part découvrir dans le département ou la région.
Sa découverte de l’art s’est faite progressivement. C’est donc tout naturellement qu’à la suite de ses trois années de Licence d’Espagnol, elle a commencé une Licence Histoire de l’Art et Archéologie (obtenue en deux ans grâce aux acquis et compensations). Dès qu’elle a commencé à réellement se passionner pour l’art, elle a découvert l’art contemporain à Perpignan (àcentmètresducentredumonde) et à Sigean (L.A.C.), tout comme la numismatique (Musée Joseph Puig) et l’antique. Ses goûts sont très éclectiques et lui permettent de discuter avec tout le monde. Depuis mars 2015, elle est sur le terrain pour aller découvrir de nouveaux artistes et des galeries. Elle partage sa passion et rassemble autour d’elle une communauté d’amateurs et de professionnels.
THÉO CAMPREDON
Né le 29/11/1994
Après un bac STI Arts appliqués entre Montreuil et Nîmes, Théo, originaire de la commune de Millas, poursuit ses études à Bruxelles. Il est aujourd’hui en dernière année de licence en graphisme à l’école de recherche graphique. Grâce à la pluridisciplinarité des cours, il a pu pratiquer la vidéo, la peinture, le dessin, et la photographie. Son projet est le résultat d’un coup de foudre pour le Train Jaune, qui depuis 113 ans agite détracteurs et conservateurs. Théo a eu l’envie par la photographie et l’édition d’exprimer sa passion pour un des atouts du patrimoine départemental et régional. Son ouvrage « Atlas Train Jaune » (en cours d’édition) se veut un trajet d’où on ne descend pas et où l’altitude grimpe au fil des pages. Il constitue aussi un rappel concernant la sauvegarde d’un matériel entretenu par la main d’oeuvre unique d’un personnel rare.
NADIA RAYMOND
Née le 15/02/1995
Cette Perpignanaise est actuellement animatrice auprès d’enfants dans les écoles primaires et auprès d’adultes en situation de handicap en séjours adaptés. Photographe amatrice depuis 4 ans, elle aime partir à l’aventure et photographier les plus belles merveilles du monde. Sensibilisée par la situation des réfugiés, elle a effectué une mission humanitaire en mars 2016 auprès de l’association « L’Auberge des migrants » dans les camps de Calais et Grande-Synthe. Dans ces camps, elle a rencontré beaucoup de mineurs qui étaient accueillis dans des
conditions inhumaines. En constatant que la France ne respectait pas les droits de l’enfant, elle a voulu illustrer quelques articles en photographiant la réalité : entre une déchèterie et un maraichage de boue, elle nous offre des regards d’innocents qui ont su parfois garder leur sourire d’enfant. Elle a été primée lors du Visa Off 2016 dans la catégorie « découverte photographe de moins de 30 ans ».
Un parrain exceptionnel : Grégoire Delacourt
La cérémonie sera présidée par l’écrivain Grégoire Delacourt. C’est autour de son roman La liste de mes envies (JC Lattès) qu’est née en 2015 l’idée de création des « Trophées de la Jeunesse » dans les Pyrénées-Orientales, dont le but était de proposer aux jeunes d’écrire « la liste de leurs envies pour réussir réussir leur vie ». Pour Grégoire Delacourt, la force de la jeunesse c’est d’avoir la liberté de tout inventer, et comme il aime le rappeler : « Que risque-t-on quand on risque tout ? ». Une célèbre phrase de son roman La liste de mes envies peut être perçue comme le fil rouge de cette belle action : « J’aimerais avoir la chance de décider de ma vie, je crois que c’est le plus grand cadeau qui puisse nous être fait ». La cérémonie de remise des Trophées de la Jeunesse aura lieu le vendredi 5 mai à 18h au Palais des Congrès de Perpignan (entrée sur invitation).
Le jury des Trophées de la jeunesse est composé d’anciens lauréats et de représentants des structures organisatrices. Les candidatures ont été appréciées selon plusieurs critères : originalité et créativité, exemplarité, participation et engagement, implication et force de rassemblement… Grégoire Delacourt profitera de sa venue sur Perpignan pour présenter son dernier roman Danser au bord de l’abîme (JC Lattès) : « Sur un coup de tête, Emma quitte mari et enfants pour s’enfuir avec un homme qu’elle connaît à peine. Que risque-t-on quand on risque tout ? » Après On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt explore dans ce roman virtuose la puissance du désir et la fragilité de nos existences. Il proposera une séance de dédicaces en introduction des Trophées de la jeunesse le vendredi 5 mai à partir de 17h au Palais des Congrès de Perpignan.
« Dans une ancienne publicité pour Volvo, on voyait, dans le rétroviseur du conducteur, un jeune enfant installé en toute sécurité sur le siège arrière. Le titre disait : Il faut protéger son avenir, surtout quand on l’a derrière soi. Les Trophées de la Jeunesse, que je suis honoré de présider, sont parfaitement en phase avec la philosophie, à l’époque, de cette marque automobile. En effet, s’ils sont nos fruits et qu’il faut les protéger dans ce temps où ils mûrissent, les jeunes sont amenés à être un jour des arbres, amenés à redessiner la géographie du monde, pour en faire un endroit plus beau, plus accueillant, où chacun atteint sa destination. Parmi eux, il en est quelques-uns, remarquables, intègres, courageux, bienveillants et audacieux qui ont été au bout de leurs envies, les ont réalisées et prouvent, encore une fois, que la beauté de l’avenir, sa chance, est ce que chacun décide d’en faire. Ils seront tous là. C’est pour eux, et pour tous ceux qu’ils inspireront, que Les Trophées de la Jeunesse ont été créés. Remercions tous les lauréats d’avoir choisi de croire en eux. »
