Aux Vendémiaires, les députés Insoumis dénoncent un basculement de société

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La troisième édition des Vendémiaires Insoumises et Citoyennes de La France Insoumise s’est déroulée dans la journée de samedi 29 septembre à Canet-en-Roussillon.

« Pour un mouvement politique qui prône une révolution citoyenne, quoi de plus logique dans les Pyrénées-Orientales que de choisir le mois des vendanges du calendrier révolutionnaire pour sa fête de rentrée », indiquait au nom des groupes d’action de La France Insoumise dans son mot de bienvenue Francis Daspe. Lequel se félicitait de l’inscription désormais acquise des Vendémiaires dans le paysage politique départemental avec pour marque de fabrique « la tenue de débats et d’échanges de fond » et « l’invitation d’intervenants de qualité ».

Cette année, les organisateurs des Vendémiaires pouvaient se prévaloir de la présence inédite de deux députés Insoumis, Muriel Ressiguier, de l’Hérault, et Michel Larive, de l’Ariège. Dans la partie meeting de conclusion de la journée, tous les deux ont pu détailler de nombreux aspects portés par La France Insoumise.

Muriel Ressiguier pointait du doigt « un basculement de société » voulu par la politique de la majorité macroniste. « Les différentes mesures proposées par le gouvernement vont toutes dans le sens d’une individualisation pour mieux désintégrer méthodiquement les garanties collectives, comme par exemple pour le droit du travail, les services publics ou la prochaine réforme des retraites ». La France ne pas être considérée comme une start-up et le Parlement se réduire à un conseil d’administration.

Pour sa part Michel Larive notait le délitement progressif de la majorité constituée autour du Président Macron. « Scandales divers, épidémies de démissions, gaffes à répétition, pratique toujours plus jupitérienne donnent l’impression d’une fin de règne anticipée ». Si le groupe des 17 députés de La France Insoumise est perçu comme la principale opposition, c’est aussi une force de proposition. « Les alternatives sont possibles dans de nombreux domaines », insistait Michel Larive en prenant des exemples dans ses domaines de prédilection comme la réforme constitutionnelle, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, les médias ou le sport.