Ansignan/ Vide-grenier : première édition

Pour se rendre à Ansignan, préparez le plein d’émotions. Vous longerez la magnifique vallée de l’Agly, en passant par Latour-de-France, où les vignes côtoient les peupliers dont les feuilles virevoltent au grès de la tramontane. Vos yeux tomberont sur l’ocre des roches saillantes qui tranche avec le vert ardent des chênes.

Vous tomberez sur le barrage de l’Agly, au pied de Caramany, qui donne l’impression pour peu que votre esprit soit ailleurs pour quelques instants fugaces, d’être transporté dans un autre monde. Dans la région des grands lacs, au Canada par exemple.

Première édition du vide-grenier

Immédiatement, sur la place ou le vide-grenier est installé, une bouffée d’air pur vient amener un, « je ne sais quoi »  de joie de vivre, de gaieté, d’envie d’être ensemble. Nous sommes au cœur du Fenouillèdes. En plein dans notre ruralité, trop souvent méconnue, mais si ardente, emplie d’émotions, riches de son passé, de la détermination de ses habitants à faire vivre cette richesse si particulière de notre coin de département.

La première édition du vide-grenier à Ansignan
Un bien agréable vide-grenier

Un vide-grenier, où se côtoient tous les savoir faire. Les objets depuis longtemps oubliés, mais aussi les meilleurs crus du terroir, en particulier ceux de Caramany placés pas loin des croquants de Saint-Paul.

Les vins présents au vide-grenier
Les croquants de Saint-Paul, jamais bien loin de nos bons vins

L’huile du Vivier et le fromage de chèvre de Trilla que Fanny présente à la dégustation. Ce sont aussi les cosmétiques de Laura qui viennent donner une touche particulière à cette journée. Nous n’oublierons pas le marchand de fruits et légumes de Campoussy venu en voisin et par sa présence, apporter tout son soutien à cette initiative, ni les olives du « Pla de Brassa » de Cassagnes.
Pas loin, le « bar-restaurant l’Aqueduc », qui, pour la circonstance, aura concocté la grillade saucisse-frite si apte à favoriser cette convivialité chère aux organisateurs. Ces derniers, sont tous nouveaux dans cette volonté de donner vie à l’arrière-pays.

Le bar-restaurant tenu par Leïla et Pascal

L’association « Ansign’amuse »

Liliane Cardona et Jean-Marc Peille sont les chevilles ouvrières de l’association. Leur volonté est simple. Aider Ansignan et tout ce qui compte comme bonne volonté, à sortir d’une certaine torpeur, de donner vie à ce coin du Fenouillèdes, si riche de son passé, du savoir faire de ses hommes et femmes.

Au premier plan, Liliane Cardona et Jean-Marc Peille

C’est uniquement pour cela que l’association a été mise en place, et uniquement pour cela. Nous dirons que c’est déjà énorme, car les tâches ne manquent pas. De l’organisation de festivités, comme celle en préparation de l’exposition de cartes postales pour juillet prochain, en passant par la souscription pour rénover l’aqueduc, les besoins sont nombreux. Mais l’église entre aussi dans les préoccupations et les perspectives de l’association nouvellement créée. En fait, des hommes et des femmes responsables pour qui il existe toujours quelque chose à faire pour améliorer le présent, préserver le passé pour mieux préparer l’avenir.

Les Taïchous

C’est une autre association présente en ce dimanche de juin, sur la place du vide-grenier d’Ansignan. Elle est là, pour faire connaître ses motivations, ses envies, sa volonté de promouvoir toutes les richesse de l’arrière-pays. Cela part de la restauration des capitelles, à la culture, en passant évidemment par le développement de la langue occitane.
Issue de Felluns, des liens se sont créés avec « Ansigna’muse. Quoi de plus normal d’unir les forces pour faire plus vite et mieux.

A droite sur notre cliché, madame la responsable de l’association « Les Taïchous »
Les buts de l’association

L’aqueduc, première motivation

Nous avons déjà eu l’occasion d’en parler dans ces mêmes colonnes tout dernièrement.
Quelques précisions s’imposent toutefois. La restauration en marche, aura un coût de 270 000 euros avec des subventions de l’Etat, du département, de la région. 20 % resteront à la charge de la commune.

L’aqueduc d’Ansignan

D’où la motivation de créer l’association « Ansigna’muse », et travailler ainsi en concert avec les élus municipaux, pour trouver les fonds nécessaires. Une fois les dossiers mis en place et la prise en compte de la « Fondation du Patrimoine », reste à promouvoir la souscription et recueillir les fonds. Déjà, les premières sommes sont arrivées. Ce qui vient conforter les responsables dans leur volonté de continuer avec plus de vigueur encore dans cette voie.
Alors, un dernier mot. Longue vie à toutes ses bonnes volontés qui donnent confiance, et toutes ses chances à la ruralité.

Joseph Jourda