10 morts depuis le début du mouvement des gilets jaunes : DLF66 rend hommage à ces inconnus

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Damien Albanell, secrétaire départemental de DLF Pays Catalan, et Henry-Jean Puig, adhérent DLF66, nous communiquent avec prière d’insérer :

« Depuis le début de ce soulèvement populaire de contestation, puisqu’il faut bien l’appeler ainsi, le mouvement des gilets jaunes en est à 10 morts accidentelles autour des manifestations. Soit 10 familles de victimes, et 10 familles de ceux qui ont brisé ces vies, directement impactées.

10 morts, soit plus que de militaires français tués en opérations extérieures entre 2016 et 2017. 10 morts et pourtant pas un seul nom ne fait la une des médias, pas un ne vaut une mobilisation de la gauche bien-pensante, des intellectuels ou des syndicats. 10 anonymes…

Depuis les combats pour ou contre l’Algérie française, aucun mouvement populaire n’a fait autant de victimes en France, pas même en 1968.

Mais tout le monde se souvient de Malik Oussekine mort le 16 décembre 1986, après des manifestations contre la loi Devaquet ; de la mort de Rémi Fraisse, mort le 26 octobre 2014 dans un affrontement avec la police contre le barrage de Sivens dans le Tarn. Facebook crie au scandale quand un étudiant prend un flash-ball, quand des lycéens se font mettre à genoux, mais ces 10 morts ne font pas hurler. Pourtant c’est bien le peuple Français qui travaille et se tait habituellement qui vient de perdre 10 des siens. Finalement ce sont 10 morts qui ne dérangent personne…

Ils ne peuvent pas être récupérés, utilisés, politisés, seraient-ils donc moins importants que des victimes d’affrontement avec la police ?

Alors, Debout La France rend hommage à ces oubliés.

Chantal Mazet, la première victime, un motard, un artisan, Zineb Redouane, Aurore Cayre, Denis David, Marc Stiernon, Olivier Daurelle. Le dixième et dernier chez nous, à Perpignan, un boulounenc de 36 ans. Même après des recherches, il est difficile d’avoir tous les noms.

Souhaitons seulement qu’il n’y en ait pas d’autres… »